11 juillet 2009
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A L'Aquila, les grands de ce monde n'ont pas réussi à atteindre les bons objectifs (bons quoique bien trop modestes) qu'ils s'étaient fixés. Le réchauffement climatique leur dit merci!
En revanche, pour les mauvais, ils ont fait très fort. Les victimes de la crise n'ont pas fini de déguster car on veut rétablir la santé de l'économie mondiale. Les pays riches vont essayer de se sortir du pétrin au détriment des pauvres qui devront se contenter de l'expression de la sollicitude des membres du club philanthropique à géométrie variable. Le fameux G.
Les pays industriels veulent redresser leur économie en "restaurant leur compétitivité", en continuant à libéraliser les échanges. Qui dit "compétitivité" dit "compétition" et qui dit "compétition" dit gagnants et perdants. Les vrais perdants sont déjà désignés: ceux qui ne pourront participer à la course qui crèvent déjà de faim et qui en sont à vendre leurs terres arables aux pays industrialisés qui viendront leur ôter le pain de la bouche ou -au sens propre du terme- leur prendre leur blé sous le nez.
Quant à la compétition des riches, les grandes manoeuvres sont commencées. Et là aussi, il y aura des perdants. Déjà les Chinois contestent la suprématie du dollar comme monnaie de réserve internationale. Avec tous les bons du Trésor US qu'ils ont accumulés, ils peuvent s'inquiéter. Avec plusieurs monnaies de réserve, bonjour les prochaines spéculations et les "dévaluations compétitives". Et certains leur emboîtent le pas sur l'air de "A un monde multipolaire, doit correspondre un monde multimonétaire", comme dit Sarkozy qui n'en loupe pas une (que Ganesh le caresse de sa trompe!).
Prôner la compétition, c'est une manière "positive" de dire "Dépêchez-vous, les gars, il n'y en aura pas pour tout le monde!". Et la coopération, on ne veut même pas essayer? Naïf que vous êtes, il y a longtemps que c'est trop tard! Avec le bouleversement climatique, la bombe démographique et la crise alimentaire, maintenant, c'est "sauve-qui-peut!".
On espère simplement que dans quelques années, les survivants se trouveront sur une planète encore habitable. Le G8 espère faire partie de ceux -là. Les surnuméraires du G? Qu'ils se débrouillent! Chacun pour soi et Dieu pour tous!
En revanche, pour les mauvais, ils ont fait très fort. Les victimes de la crise n'ont pas fini de déguster car on veut rétablir la santé de l'économie mondiale. Les pays riches vont essayer de se sortir du pétrin au détriment des pauvres qui devront se contenter de l'expression de la sollicitude des membres du club philanthropique à géométrie variable. Le fameux G.
Les pays industriels veulent redresser leur économie en "restaurant leur compétitivité", en continuant à libéraliser les échanges. Qui dit "compétitivité" dit "compétition" et qui dit "compétition" dit gagnants et perdants. Les vrais perdants sont déjà désignés: ceux qui ne pourront participer à la course qui crèvent déjà de faim et qui en sont à vendre leurs terres arables aux pays industrialisés qui viendront leur ôter le pain de la bouche ou -au sens propre du terme- leur prendre leur blé sous le nez.
Quant à la compétition des riches, les grandes manoeuvres sont commencées. Et là aussi, il y aura des perdants. Déjà les Chinois contestent la suprématie du dollar comme monnaie de réserve internationale. Avec tous les bons du Trésor US qu'ils ont accumulés, ils peuvent s'inquiéter. Avec plusieurs monnaies de réserve, bonjour les prochaines spéculations et les "dévaluations compétitives". Et certains leur emboîtent le pas sur l'air de "A un monde multipolaire, doit correspondre un monde multimonétaire", comme dit Sarkozy qui n'en loupe pas une (que Ganesh le caresse de sa trompe!).
Prôner la compétition, c'est une manière "positive" de dire "Dépêchez-vous, les gars, il n'y en aura pas pour tout le monde!". Et la coopération, on ne veut même pas essayer? Naïf que vous êtes, il y a longtemps que c'est trop tard! Avec le bouleversement climatique, la bombe démographique et la crise alimentaire, maintenant, c'est "sauve-qui-peut!".
On espère simplement que dans quelques années, les survivants se trouveront sur une planète encore habitable. Le G8 espère faire partie de ceux -là. Les surnuméraires du G? Qu'ils se débrouillent! Chacun pour soi et Dieu pour tous!