Brice (pas de Nice mais presque).

15 juin 2009 1 15 /06 /juin /2009 19:46

Notre ministre du Travail a suggéré que, pour permettre le financement des retraites, on repousse l'âge du départ jusqu'à soixante-sept ans. S'il n'y avait pas tant de chômage, ce serait une idée (une mauvaise idée, mais une idée quand même). N'importe quel imbécile est capable de comprendre que faire travailler dix ans de plus les seniors (l'âge moyen de cessation d'activité est en France de cinquante-sept ans) augmente par là même le chômage des juniors qui, ne travaillant pas, ne seraient pas capables de payer les cotisations.

Mais Brice n'est pas n'importe quel imbécile.

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Published by Pangloss - dans Opinions intempestives
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commentaires

cole

18/06/2009 23:08

67? 68, 69....Dans quelques mois, on recule encore... On est en effet pas prêts d'y arriver !

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Pangloss

19/06/2009 07:01

Problème insoluble dans l'état actuel des choses, je le crains.

alzaz

18/06/2009 00:33

Les retraites c'est juste un problème de 2 points qui nous manquent au PIB. Avec une bonne politique de formation et d'immigration suivie d'une réindustrialisation post-moderne c'est gagné. Il faut savoir que ce même PIB est plus élevé qu'on ne le dit grâce à la gratuité quotidienne (garde d'un gamin par un ami, aller chercher un copain à la garre, se donner dans une assoc, un parti ou un syndicat...) et qu'on peut dire que cette gratuité vaut 35% de plus à notre PIB. Mais c'est hors-sujet...

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Pangloss

18/06/2009 09:02

Il semble qu'intégrer le secteur non-marchand dans le PIB soit devenu depuis quelques jours le thème à la mode (pour combien de temps?). J'ai eu il y a quelque temps (du temps où ce n'était pas à la mode) un débat à ce sujet avec un économiste orthodoxe qui évacuait cet argument en disant que le secteur non-marchand libérait de la monnaie pour le secteur marchand et que l'on ne pouvait compter deux fois les mêmes choses dans le sacro-saint PIB. Car ce que je critiquais, c'était la mesure de la prospérité par le PIB et par sa croissance. Le dogme de la croissance ne tient pas compte de données telles que la démographie, les ressources naturelles non-exploitées donc non mesurables en monnaie, les impacts environnementaux, les biens "gratuits" (air, eau, espace) qui, devenant rares, entreront dans le secteur marchand, les relations internationales non-monétaires etc. PS Plus votre blog se perfectionne, moins il est lisible pour qui ne maîtrise pas l'informatique. Quant à y publier un commentaire! Le progrès fait rage, comme a dit Ph. Meyer.

olivier

16/06/2009 16:49

vivre plus longtemps pour travailler plus , c'était pas ça l'idée à la base merde !

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Pangloss

16/06/2009 16:52

Travailler moins pour vivre mieux, c'était mon idée à moi. Mais on m'a dit que le modèle ne se faisait plus. Ou alors, c'était beaucoup plus cher et il fallait être pistonné en plus!

olivier

16/06/2009 16:41

merde alors ! je pensais que c'était un article sur Brice Lalonde, un truc poilant quoi...! tandis que là, ça me fait beaucoup, beaucoup moins rire...

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Pangloss

16/06/2009 16:45

C'est à des réflexions comme ça qu'on s'aperçoit que le travail, on ne le ferait pas si on n'était pas payé pour.

adella

16/06/2009 06:59

J'ai honte... car on nous dit dans un pays des droits de l'humain. De l'égalité, de la fraternité... Il y a ceux qui sont du bon côté du manche et les autres... Aux autres, ceux qui sont du bon côté du manche peuvent faire la morale en les culpabilsant sur le fait même de vouloir vivre décemment... Pourquoi ne pas avouer que l'on veut réduire tout simplement les taux de retraite ? Vive les rentiers ! Enfin ceux qui peuvent l'être et autres bruiteurs à bling-bling... Eux, n'est-ce pas, ce n'est pas de "vendre" son travail qui les fait vivre... Ils ont les parents, les amis... Et l'on parle de la mafia ?

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Pangloss

16/06/2009 09:49

Ce régime s'effiloche. Il ne reste plus que les mots creux.

Le Huron, Pangloss et compagnie