15 juin 2009
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Ce n'est pas le temps (de chiottes), ce n'est pas parce que c'est lundi (vous voyez ce que je veux dire), ce ne sont même pas l'Iran ou la Corée (quoique), ce n'est pas le P.S., non! c'est la radio qui me fout en boule et me fait grommeler tout seul devant ma tasse de café.
Et pas n'importe quelle radio! La radio d'état: France-inter.
France-inter et son "journal des sports" du petit matin au cours (au long, au trop long cours, d'habitude, je zappe, aujourd'hui, j'ai voulu aller courageusement jusqu'au bout; pour voir), au cours duquel, disais-je, des gens qui manient les superlatifs sur un ton enthousiaste (pas de contrôle anti-dopage à la radio?) veulent nous persuader qu'il est essentiel de nous passionner pour les dérisoires activités sportives du week-end.
Foot, rugby, tennis, cyclisme, hand-ball, dopage (pléonasme!), les compte rendus sont pleins d'exploits qui "entrent dans la légende", d'"humiliations" vengées par des "punitions" etc. Inutile d'insister vous en entendez autant que moi. Le sens de la mesure, pas plus que celui du ridicule ne semblent nécessaires pour être journaliste sportif.
Nouvelle rubrique: le basket américain, aussi chiant que le reste. Pourquoi le basket américain et pas le cricket indien ou pakistanais qui passionnent beaucoup plus de monde sur cette planète que les clubs de NBA? Mystère! (Au fait, qu'est-ce que ça veut dire NBA?)
Et cette semaine: les 24 heures du Mans où "le lion a rugi" (c'est Peugeot qui a gagné).
A ce propos, je me demande s'il est raisonnable et même compatible avec le discours officiel de continuer à organiser une compétition où l'on gaspille autant d'énergie? Et de faire la promotion de ce qu'on devrait condamner?
Il est vrai que ce serait beaucoup moins intéressant si on disait: "Malgré la Ritournelle de l'Environnement, on a fait une fois encore tourner en rond des bagnoles au Mans. Rappelons à ce sujet que notre premier ministre est député de la Sarthe et que Borloo n'est que ministre de l'Environnement et que de toute façons, l'environnement, il n'en a rien à secouer".
Mais comme dit le "journaliste": "Peugeot nous a fait rêver". Rêver! Une nouvelle confirmation du fait que le "sport" est l'opium du peuple.
Et bonjour chez vous!
Et pas n'importe quelle radio! La radio d'état: France-inter.
France-inter et son "journal des sports" du petit matin au cours (au long, au trop long cours, d'habitude, je zappe, aujourd'hui, j'ai voulu aller courageusement jusqu'au bout; pour voir), au cours duquel, disais-je, des gens qui manient les superlatifs sur un ton enthousiaste (pas de contrôle anti-dopage à la radio?) veulent nous persuader qu'il est essentiel de nous passionner pour les dérisoires activités sportives du week-end.
Foot, rugby, tennis, cyclisme, hand-ball, dopage (pléonasme!), les compte rendus sont pleins d'exploits qui "entrent dans la légende", d'"humiliations" vengées par des "punitions" etc. Inutile d'insister vous en entendez autant que moi. Le sens de la mesure, pas plus que celui du ridicule ne semblent nécessaires pour être journaliste sportif.
Nouvelle rubrique: le basket américain, aussi chiant que le reste. Pourquoi le basket américain et pas le cricket indien ou pakistanais qui passionnent beaucoup plus de monde sur cette planète que les clubs de NBA? Mystère! (Au fait, qu'est-ce que ça veut dire NBA?)
Et cette semaine: les 24 heures du Mans où "le lion a rugi" (c'est Peugeot qui a gagné).
A ce propos, je me demande s'il est raisonnable et même compatible avec le discours officiel de continuer à organiser une compétition où l'on gaspille autant d'énergie? Et de faire la promotion de ce qu'on devrait condamner?
Il est vrai que ce serait beaucoup moins intéressant si on disait: "Malgré la Ritournelle de l'Environnement, on a fait une fois encore tourner en rond des bagnoles au Mans. Rappelons à ce sujet que notre premier ministre est député de la Sarthe et que Borloo n'est que ministre de l'Environnement et que de toute façons, l'environnement, il n'en a rien à secouer".
Mais comme dit le "journaliste": "Peugeot nous a fait rêver". Rêver! Une nouvelle confirmation du fait que le "sport" est l'opium du peuple.
Et bonjour chez vous!