8 février 2009
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14:02
Avec la crise, les salaires et autres rémunérations (primes, bonus, stock-options, parachutes dorés et golden hellos sans parler des avantages en nature et frais de représentation) que perçoivent les dirigeants des grandes entreprises ont choqué l'opinion.
Alors qu'on parlait de chômage en hausse et de pouvoir d'achat en berne, les enquêtes suggéraient que les Français refusaient de reprendre confiance dans un système qui recélait de telles inégalités confinant à des privilèges de classe.
(Et pourquoi, dites-moi, ce texte s'est mis en italique alors que je ne lui demandais rien? Quand je pense qu'il y a des ordinateurs de bord sur les avions, je ne sais pas vous mais moi, je ne suis pas rassuré).
Où en étais-je? Ah oui.
"Il faut faire quelque chose, ça sent le roussi", s'est-on dit en haut lieu. Et "On" (que Ganesh caresse ce "On" de sa trompe) a envoyé le nouveau vice-roi de l'UMP, Xavier Bertrand, dire quelque chose de tranquillisant au petit peuple sur le thème "avec ta physionomie, ça passera mieux qu'avec la mienne" (là j'ai écrit physionomie pour rester poli).
Fidèle à sa réputation, Bertrand (le nounours qui vous embrasse pour mieux vous étouffer) est parti caresser l'opinion dans le sens du poil en constatant qu'il "y a une demande très forte pour une meilleure répartition ds profits" et en se scandalisant des "écarts de salaires parfois extravagants". Mieux vaut tard que jamais.
Ouf! On est rassuré! Tout ça va changer. Pas besoin de faire la révolution et de jeter les PDG par les fenêtres. Bertrand est là.
Et bien là! Car il termine par ces mots :"Dans l'après-crise, les patrons vont devoir gagner des sommes beaucoup plus raisonnables".
Conclusion: tant qu'on n'est pas sortis de la crise, les patrons vont pouvoir continuer à se goinfrer.
Question: Qui sifflera la fin de la crise? Bertrand?
Alors qu'on parlait de chômage en hausse et de pouvoir d'achat en berne, les enquêtes suggéraient que les Français refusaient de reprendre confiance dans un système qui recélait de telles inégalités confinant à des privilèges de classe.
(Et pourquoi, dites-moi, ce texte s'est mis en italique alors que je ne lui demandais rien? Quand je pense qu'il y a des ordinateurs de bord sur les avions, je ne sais pas vous mais moi, je ne suis pas rassuré).
Où en étais-je? Ah oui.
"Il faut faire quelque chose, ça sent le roussi", s'est-on dit en haut lieu. Et "On" (que Ganesh caresse ce "On" de sa trompe) a envoyé le nouveau vice-roi de l'UMP, Xavier Bertrand, dire quelque chose de tranquillisant au petit peuple sur le thème "avec ta physionomie, ça passera mieux qu'avec la mienne" (là j'ai écrit physionomie pour rester poli).
Fidèle à sa réputation, Bertrand (le nounours qui vous embrasse pour mieux vous étouffer) est parti caresser l'opinion dans le sens du poil en constatant qu'il "y a une demande très forte pour une meilleure répartition ds profits" et en se scandalisant des "écarts de salaires parfois extravagants". Mieux vaut tard que jamais.
Ouf! On est rassuré! Tout ça va changer. Pas besoin de faire la révolution et de jeter les PDG par les fenêtres. Bertrand est là.
Et bien là! Car il termine par ces mots :"Dans l'après-crise, les patrons vont devoir gagner des sommes beaucoup plus raisonnables".
Conclusion: tant qu'on n'est pas sortis de la crise, les patrons vont pouvoir continuer à se goinfrer.
Question: Qui sifflera la fin de la crise? Bertrand?