5 février 2009
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11:44
... Besancenot nous écoute.
C'est demain que débutera le congrès de fondation du NPA d'Olivier Besancenot (ou quel que soit le nom définitif qui sera choisi).
Pour l'aider dans cette tâche et lui souhaiter un heureux avènement, le MEDEF, par la voix de sa présidente, lui apporte un soutien inattendu. En effet, réagissant au quart de tour à l'annonce faite par Barak Obama de limiter à 500 000 dollars la rémunération des dirigeants d'entreprises ayant sollicité l'aide de l'état fédéral, Laurence Parisot a laissé entendre qu'il n'était pas question que Sarkozy songe à suivre cet exemple (pas de danger, à mon avis!).
Les PDG et les cadres très supérieurs de Renault et de Peugeot, ou ceux des banques qui nous assomment de leurs publicités racoleuses (pour ne citer qu'eux mais la liste est longue), vont donc pouvoir encore se dévouer très confortablement au redressement de notre pauvre économie qu'ils se sont appliqués à mettre par terre.
On peut quand même se rappeler que ce sont les banques qui ont participé à la création des ces mirifiques "produits financiers"(produits! ça continue à me faire rire, ce mot) ou qu'au moment ou débutait la crise de l'automobile, Renault et PSA célébraient fièrement leur entrée sur le marché des 4x4 sur le thème "les Américains n'ont qu'à bien se tenir".
D'après Laurence, de tels exploits méritent des rémunérations largement supérieures à un malheureux petit demi-million de dollars annuels. "Et on peut y aller franco: on a un plan de soutien!"
Besancenot a de quoi électriser son auditoire avec ça. Déjà qu'ils ne sont pas pro-MEDEF ...
- Alors, Olivier, qu'est-ce qu'on dit?
- Merci!
- Merci qui?
- Merci Mamie Laurence!
- Ah bon! J'aime mieux ça.
C'est demain que débutera le congrès de fondation du NPA d'Olivier Besancenot (ou quel que soit le nom définitif qui sera choisi).
Pour l'aider dans cette tâche et lui souhaiter un heureux avènement, le MEDEF, par la voix de sa présidente, lui apporte un soutien inattendu. En effet, réagissant au quart de tour à l'annonce faite par Barak Obama de limiter à 500 000 dollars la rémunération des dirigeants d'entreprises ayant sollicité l'aide de l'état fédéral, Laurence Parisot a laissé entendre qu'il n'était pas question que Sarkozy songe à suivre cet exemple (pas de danger, à mon avis!).
Les PDG et les cadres très supérieurs de Renault et de Peugeot, ou ceux des banques qui nous assomment de leurs publicités racoleuses (pour ne citer qu'eux mais la liste est longue), vont donc pouvoir encore se dévouer très confortablement au redressement de notre pauvre économie qu'ils se sont appliqués à mettre par terre.
On peut quand même se rappeler que ce sont les banques qui ont participé à la création des ces mirifiques "produits financiers"(produits! ça continue à me faire rire, ce mot) ou qu'au moment ou débutait la crise de l'automobile, Renault et PSA célébraient fièrement leur entrée sur le marché des 4x4 sur le thème "les Américains n'ont qu'à bien se tenir".
D'après Laurence, de tels exploits méritent des rémunérations largement supérieures à un malheureux petit demi-million de dollars annuels. "Et on peut y aller franco: on a un plan de soutien!"
Besancenot a de quoi électriser son auditoire avec ça. Déjà qu'ils ne sont pas pro-MEDEF ...
- Alors, Olivier, qu'est-ce qu'on dit?
- Merci!
- Merci qui?
- Merci Mamie Laurence!
- Ah bon! J'aime mieux ça.