19 janvier 2009
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14:49
Au début du mois de novembre dernier, Bruxelles était pessimiste pour l'économie française en prévoyant une stagnation du Produit Intérieur Brut en 2009 et une faible croissance (+ 0,8%) en 2010.
Les dernières prévisions publiées rectifient ces chiffres. Ce ne sera pas une stagnation du PIB que la France connaîtra en 2009 mais un net recul (-1,8%). Quant à la croissance prévue (on aurait plutôt tendance à dire "espérée") elle ne sera que de la moitié (0,4%) de celle qu'annonçaient les chiffres de novembre. Attendons avec confiance les prochaines prévisions!
Les déficits publics (les fameux critères de Maastricht) dépasseront allègrement les 5% (le traité de Maastricht sur lequel on vous avait demandé votre avis par référendum fixait à 3% la limite supérieur de ces déficits).
Pour vous casser complètement le moral, je vous citerai les chiffres du chômage que nous prévoit Bruxelles: 9,8% en 2009, 10,6% en 2010 et ce malgré le départ à la retraite des baby-boomers qui doivent à la fois laisser la place aux jeunes et travailler jusqu'à soixante-dix ans.
On peut s'interroger sur ces prévisions qui varient à tel point en si peu de temps.
Est-ce pour nous habituer progressivement aux mauvaises nouvelles qui nous attendent?
A-t-on trouvé de nouveaux trous dans les coffres des banques?
Les prévisionnistes sont-ils aussi nuls qu'ils acceptent de le paraître?
Quelle que soit la réponse (et peut-être sont-elles toutes valables) on comprend mieux l'insistance des dirigeants de certaines banques à ne pas renoncer à leurs bonus.
Voilà des gens qui portent dans la crise financière une responsabilité qui aurait dû les conduire directement à l'ANPE sans indemnités et à coup de pieds au cul, qui ont eu la divine surprise de conserver leurs postes et leurs salaires. Pourquoi ne pas pousser le bouchon encore plus loin et réclamer les récompenses qu'ils auraient mérité ... s'ils avaient bien fait leur boulot?
"Profitons-en pour ramasser tout ce qu'on peut", doivent-ils se dire, "il n'est pas certain qu'il reste encore quelque chose en caisse dans quelque temps".
Et bonjour chez vous!
Les dernières prévisions publiées rectifient ces chiffres. Ce ne sera pas une stagnation du PIB que la France connaîtra en 2009 mais un net recul (-1,8%). Quant à la croissance prévue (on aurait plutôt tendance à dire "espérée") elle ne sera que de la moitié (0,4%) de celle qu'annonçaient les chiffres de novembre. Attendons avec confiance les prochaines prévisions!
Les déficits publics (les fameux critères de Maastricht) dépasseront allègrement les 5% (le traité de Maastricht sur lequel on vous avait demandé votre avis par référendum fixait à 3% la limite supérieur de ces déficits).
Pour vous casser complètement le moral, je vous citerai les chiffres du chômage que nous prévoit Bruxelles: 9,8% en 2009, 10,6% en 2010 et ce malgré le départ à la retraite des baby-boomers qui doivent à la fois laisser la place aux jeunes et travailler jusqu'à soixante-dix ans.
On peut s'interroger sur ces prévisions qui varient à tel point en si peu de temps.
Est-ce pour nous habituer progressivement aux mauvaises nouvelles qui nous attendent?
A-t-on trouvé de nouveaux trous dans les coffres des banques?
Les prévisionnistes sont-ils aussi nuls qu'ils acceptent de le paraître?
Quelle que soit la réponse (et peut-être sont-elles toutes valables) on comprend mieux l'insistance des dirigeants de certaines banques à ne pas renoncer à leurs bonus.
Voilà des gens qui portent dans la crise financière une responsabilité qui aurait dû les conduire directement à l'ANPE sans indemnités et à coup de pieds au cul, qui ont eu la divine surprise de conserver leurs postes et leurs salaires. Pourquoi ne pas pousser le bouchon encore plus loin et réclamer les récompenses qu'ils auraient mérité ... s'ils avaient bien fait leur boulot?
"Profitons-en pour ramasser tout ce qu'on peut", doivent-ils se dire, "il n'est pas certain qu'il reste encore quelque chose en caisse dans quelque temps".
Et bonjour chez vous!