Les nouvelles qu'on nous donne, ce qu'on peut en faire et en penser sans laisser passer une occasion de ricaner. Et la vie quotidienne, ses hauts et ses bas. Pas vraiment politiquement correct et rarement consensuel.
"En caillassant des bus, c'est à l'Etat qu'on s'attaque", a dit un représentant des conducteurs. Il a raison sans doute. L'Etat se trouve donc devant un dilemme.
- Soit il "laisse faire", c'est à dire que, comme maintenant, il intervient a posteriori en confiant à sa police le soin de retrouver les coupables et à sa Justice le soin de les punir. On connaît l'efficacité de cette option: les caillassages ne s'arrêtent pas pour autant, on est loin de retrouver tous les coupables et -c'est le moins qu'on puisse dire- l'action de la Justice n'est pas vraiment dissuasive.
- Soit il intervient a priori en protégeant les bus, leurs conducteurs et les passagers qu'ils transportent. Deux agents par bus, ça fait beaucoup d'agents! Et que peuvent faire deux policiers dans un bus qui tombe dans une embuscade face à une dizaine de guerilleros qui lancent des pavés, des bouteilles d'essence quand ils ne tirent pas des coups de feu? Soit ils ne font rien et appellent des renforts qui arriveront ... comme les carabiniers, soit ils font usage de leurs armes.
Et là, je vous laisse imaginer la suite.