Les nouvelles qu'on nous donne, ce qu'on peut en faire et en penser sans laisser passer une occasion de ricaner. Et la vie quotidienne, ses hauts et ses bas. Pas vraiment politiquement correct et rarement consensuel.
Après l'exécution de Ben Laden, on craint des représailles dans le monde entier.
Même chez ceux qui n'ont pris aucune part à l'opération et qui ne s'en félicitent que très mollement.
Même au Pakistan! C'est dire!
Il fallait réfléchir avant.
Parce que, (soyons sérieux!) s'il était toujours vivant, il ne lancerait pas ses menaces régulières sur les Juifs et les Croisés, sur le Grand Satan, sur les monarchies pourries, sur les apostats, les hérétiques, les mauvais musulmans, ceux qui font des lois contre le voile intégral et les démocraties.
Si on l'avait laissé couler des jours heureux dans son "compound" (Fillon dixit) d'Abbotabad, il n'encouragerait pas ses affidés et ses affiliés à semer la terreur et à se faire exploser un peu partout.
Si on lui avait laissé la vie, pour remercier les Américains qui n'auraient pas obligé un ingrat, il n'aurait pas fait assasiner d'otages, il n'organiserait pas d'attentats, il ne recruterait pas en Occident des jeunes musulmans pour ses camps d'entraînement.
Si ... et si ...
Les Américains auraient dû s'abstenir.
Maintenant qu'il est mort, le barbu, il ne va pas laisser passer ça. Il va se venger;
Tout ça pour une photo qu'on ne verra peut-être jamais.