Les nouvelles qu'on nous donne, ce qu'on peut en faire et en penser sans laisser passer une occasion de ricaner. Et la vie quotidienne, ses hauts et ses bas. Pas vraiment politiquement correct et rarement consensuel.
Entendu ce matin sur France-Culture après la manif pour le mariage, l'adoption, la PMA et bien d'autres choses "pour tous": "on ne va pas se lancer dans une querelle de chiffres" et la satisfaction de certains organisateurs qui ont rassemblé "deux fois plus de monde que lors de la précédente manifestation".
Il fallait juste savoir qu'on ne parlait pas de la manif des opposants à ce mariage mais de celle de ses partisans, bien vite oubliée.
C'est sans doute pourquoi Harlem Désir, patron du PS, interrogé par le JDD a estimé que sa manif avait été "un très grand succès". Rappelons que la fourchette haute de ce rassemblement (selon les organisateurs) est bien proche de la fourchette basse (selon la police) de la "manif pour tous".
Bourrage de crâne et enfumage.
Comme je l'ai déjà dit, je me méfie des systèmes politiques où, sous la conduite du parti au pouvoir, on manifeste non pas "contre" mais "pour" le gouvernement.
A part ça, ne faisant pas partie de ces "tous"-là, le mariage "pour tous", je m'en fous un peu.
Je trouverais ça seulement grotesque et me tiens prêt à rigoler de ce que cela impliquera parfois (nom de jeune fille, X époux(se) Y, grains de riz à la sortie de la mairie, divorce, pension alimentaire etc).
Hélas! Il y aura les enfants. Alors, je rigole moins.