Les nouvelles qu'on nous donne, ce qu'on peut en faire et en penser sans laisser passer une occasion de ricaner. Et la vie quotidienne, ses hauts et ses bas. Pas vraiment politiquement correct et rarement consensuel.
Souvenez-vous! En janvier 2007, alors que les candidats étaient en campagne et qu'ils nous abreuvaient de programmes, de projets et de promesses au point que nous en étions soûlés, lequel d'entre eux avait prévu tout ce qui allait arriver? Voici pêle-mêle ce que personne n'avait vu venir et contre quoi, même si on avait pu le prévoir, personne n'aurait rien pu faire:
- la crise des sub-primes;
- la faillite de Lehman Brothers;
- la récession qui va frapper l'Europe;
- les comptes truqués de la Grèce;
- l'augmentation inquiétante du nombre de SDF;
- la démographie qui galope toujours;
- la disparition de la croissance;
- les printemps islamistes;
- l'explosion de l'immigration;
- l'accélération des émissions des gaz à effet de serre;
- la catastrophe de Fukushima;
- les crises grecque, italienne, portugaise, irlandaise et (eh oui!) française;
- la déconfiture de l'Europe;
- etc.
Je m'arrête ici. Vous voyez ce que je veux dire.
Et pourtant, les candidats de 2012 ou leurs partis étaient déjà là en 2007.
Et pourtant, sans rougir le moins du monde, ils nous refont aujourd'hui le coup des projets, des programmes et des promesses.
Alors, je me pose ces questions:
Ceux qui nous jouent en respectant les règles du genre cette comédie obligée de la campagne électorale sont-ils inconscients et croient-ils sincèrement dans les paroles qu'ils prononcent?
Ne sont-ils qu'ambitieux au point de vouloir saisir leur chance d'être le prochain président en sachant qu'il seront peut-être aussi le dernier?
Quoi qu'il en soit, toute cette agitation et tous ces beaux discours sont bien dérisoires en face de la catastrophe qui s'annonce.
Au moins soyons lucides; RICANONS!
ET BONJOUR CHEZ VOUS!