Les nouvelles qu'on nous donne, ce qu'on peut en faire et en penser sans laisser passer une occasion de ricaner. Et la vie quotidienne, ses hauts et ses bas. Pas vraiment politiquement correct et rarement consensuel.
Cette photo excite les bons esprits, les journalistes qui n'ont rien d'autre à faire et même l'état-major qui s'émeut au point de vouloir retrouver le "coupable". Cela, voyez-vous, pourrait donner une mauvaise image de l'action de l'armée française au Mali "intervenant dans un cadre légal à la demande de l'état malien", dit son porte-parole.
Imaginez seulement que ce soldat surprenne un terroriste et qu'il lui crie "Bouh!", vous vous rendez compte des conséquences? De quoi traumatiser le pauvre homme.
C'est même un "dérapage dans le symbolique", renchérit LeMonde.fr, journal "sérieux".
Ce qui prouve que si l'on peut pédaler dans la choucroute ou pousser mémère dans les orties, il est mal vu de nos jours de déraper dans le symbolique.
Car, au Mali, comme chacun sait, nos braves soldats ne sont pas venus combattre les djihadistes (les "détruire", comme l'a dit Culbuto) mais répandre les bisous, lancer des serpentins et distribuer des douceurs avec l'ingénieux appareil, version militaire du célèbre Tic-Tac, que ce soldat sur la photo arbore fièrement.
PS du 23/01: l'état-major devrait se dépêcher de trouver et de punir le coupable. Vous imaginez ce qui se passerait s'il n'était démasqué qu'après s'être fait flinguer (ce que je ne souhaite pas, bien sûr!)? C'est un coup à louper la légion d'honneur à titre posthume!