Les nouvelles qu'on nous donne, ce qu'on peut en faire et en penser sans laisser passer une occasion de ricaner. Et la vie quotidienne, ses hauts et ses bas. Pas vraiment politiquement correct et rarement consensuel.
Bernard Accoyer, président de l'Assemblée Nationale, soutient la volonté de Sarko de réduire le train de vie de l'état et affirme: "Il va de soi que l'occupant d'un logement de fonction doit en acquitter l'impôt local et que les fournitures personnelles ne sauraient être payées autrement que par les intéressés".
Je me demande à combien se monte la taxe d'habitation de l'hôtel de Lassay, logement de fonction qu'il occupe et qui est, d'après les connaisseurs, le plus bel hôtel particulier de Paris. Je me demande aussi s'il compte la payer et s'il compte payer le personnel de maison qui est à son service personnel.
Le même Bernard affirme sans rire pour qu'on ne touche pas à l'argent des députés souvent cumulards: "Il y a exigence à ce que ces indemnités mettent les élus à l'abri de toute forme de pression extérieure".
Essaie-t-il de nous faire croire que grâce aux indemnités qu'ils ont perçues, certains élus n'ont jamais succombé aux "pressions" très nettement supérieures à leurs indemnités que constituent certaines commissions et rétro-commissions en provenance de Taïwan ou de Karachi?