Les nouvelles qu'on nous donne, ce qu'on peut en faire et en penser sans laisser passer une occasion de ricaner. Et la vie quotidienne, ses hauts et ses bas. Pas vraiment politiquement correct et rarement consensuel.
L'UMP se déchire. Il faut dire que le tissu commence à s'user.
Et le sujet de la dispute concerne la stratégie des prochaines présidentielles.
Sarko (QLTLP!) tient à son débat sur la laïcité, le seul moyen, d'après lui de récupérer les électeurs de droite qui sont passés au FN. Mais on sait bien que le débat est faussé dès le départ. Ce n'est pas la laïcité qui pose problème, c'est l'Islam qui est en cause, pas le protestantisme, le bouddhisme, la religion juive, ni même le catholicisme. Quelles que soient les conclusions de ce débat (s'il a lieu un jour!) elles ne satisferont personne.
Va-t-on imposer aux musulmans une application stricte de la loi de 1905? On entend déjà les protestations ("ostracisme" "stigmatisation", "deux poids deux mesures" etc). Et sur ce sujet, l'UMP sera toujours une longueur derrière le FN.
Aménagera-t-on au contraire la laïcité pour tenir compte des revendications (et du poids pour ne pas dire des pressions) de la communauté musulmane? Les défenseurs de la république laïque mais aussi le FN auront beau jeu de dénoncer, les premiers, la négation d'un principe fondateur, les seconds, un recul ou même une lâcheté.
Il reste la solution de l'abandon pur et simple, selon le souhait de Baroin. Trop tard! Il aurait fallu ne pas l'ouvrir, ce débat. Aujourd'hui, cet abandon ne satisferait personne car il sera perçu par tous comme un renoncement.
Par quel bout prendre ce bâton breneux? Bonne question!
Cela n'empêche pas certains de saisir de la chose pour embêter Sarko.
Certains, c'est Villepin qui causait ce matin sur France-Culture et qui, pour afficher son gaullisme, a réussi à placer dans son baratin une phrase gaullienne pour affirmer, comme le général il y un bon demi-siècle, que nos compatriotes musulmans sont "des Français à part entière".
C'était du temps de l'Algérie française et on sait ce que sont devenus ces Français à part entière: certains ont préféré ne pas être français, d'autres l'ont été mais leur part fut très loin d'être entière.
Il aurait dû choisir un autre mot historique, Croquignol. Celui-là incite au pessimisme.