Les nouvelles qu'on nous donne, ce qu'on peut en faire et en penser sans laisser passer une occasion de ricaner. Et la vie quotidienne, ses hauts et ses bas. Pas vraiment politiquement correct et rarement consensuel.
La mort de Ben Laden fait causer.
D'abord, chez les tenants de la théorie du complot.
Pour eux Ben Laden n'est pas mort.
La preuve: son cadavre aurait été jeté à la mer et personne ne l'a vu.
Autre preuve: la réticence à montrer une photo de son cadavre.
On pointe les "zones d'ombre" de l'opération.
Les médias hypocrites se font l'écho de ces élucubrations en les critiquant très mollement pour mieux les entretenir en demandant, avec une curiosité malsaine qu'on leur montre cette photo dont l'authenticité, si elle paraît un jour, sera d'ailleurs contestée.
On exigera un film. Et puis quoi encore? Il faudra qu'on le repêche pour faire une autopsie? Et par un laboratoire "indépendant"?
Ensuite, chez les porte-parole de l'anti-américanisme primaire.
Et là, les arguments les plus tordus sont avancés. le fait de l'avoir tué au lieu de le capturer en vue d'un procès équitable, celui de l'avoir immergé au lieu de l'avoir inhumé selon le rite musulman, celui de l'avoir attaqué au début de la campagne électorale d'Obama etc.
Le pompon: avoir donné à l'opération contre Ben Laden le nom de code de Geronimo.
Affaire à suivre: on se tient prêt à accuser l'Amérique si les otages français sont assassinés par leurs ravisseurs ou si, on en salive d'avance, le prochain attentat d'Al-Qaïda est commis en France.