Les nouvelles qu'on nous donne, ce qu'on peut en faire et en penser sans laisser passer une occasion de ricaner. Et la vie quotidienne, ses hauts et ses bas. Pas vraiment politiquement correct et rarement consensuel.
Kim Jong-Un n'apprécie pas que la Américains et les Coréens du Sud effectuent des manœuvres militaires conjointes. Et il le fait savoir: "Puisque les Etats-Unis s'apprêtent à déclencher une guerre nucléaire, [nos] forces armées révolutionnaires [...] se réservent le droit de lancer une attaque nucléaire préventive pour détruire les bastions des agresseurs", a déclaré un porte-parole du ministère des Affaires étrangères de Corée du Nord.
Devant cette menace explicite, la "communauté internationale" réagit.
Le Conseil de sécurité de l'ONU se réunit à afin de voter un texte proposé par Washington et Pékin imposant de nouvelles sanctions à la Corée du Nord pour l'empêcher de se procurer la technologie nécessaire au développement de ses programmes nucléaire et balistique.
LeMonde.fr nous éclaire sur les mesures envisagées: "Il s'agit notamment de geler toute relation financière, y compris les transferts de fonds en liquide, si ces transactions risquent de servir les efforts de Pyongyang pour se doter d'armes atomiques et de missiles à longue portée."
Y aurait-il donc des gens assez fous ou assez pourris pour vendre à cette dictature les moyens d'une guerre nucléaire?
La Corée du Nord est-elle assez riche pour se payer des bombes et des missiles? Et d'où sortirait-elle l'argent?
A moins que tout ça ne soit qu'agitation désordonnée de la part des ivrognes de L'ONU. (voir l'article précédent)
Agitation aussi inefficace que les "fermes condamnations" ou même les "vigoureuses protestations" dont le langage diplomatique est si prolixe.
Et qui n'ont, jusqu'ici, fait ni chaud ni froid à l'Iran ou à la Corée du Nord.