Les nouvelles qu'on nous donne, ce qu'on peut en faire et en penser sans laisser passer une occasion de ricaner. Et la vie quotidienne, ses hauts et ses bas. Pas vraiment politiquement correct et rarement consensuel.
Cette semaine est cruciale pour l'euro, nous dit-on. Pour éviter l'écroulement du système, le plus urgent est de régler le problème de la dette grecque. En espérant que l'Occident (USA compris) enfoncé dans une crise économique structurelle puisque sa prospérité factice n'a été financée que par un endettement colossal, ne se retrouvera pas dans une crise à côté de laquelle celle des sub-primes n'est qu'anecdotique.
Et pour sauver la Grèce et l'euro, on se réunit.
Pas pour renflouer ce pays en faillite.
Mais pour trouver un nom à l'opération quasiment décidée: cacher le fait que les créanciers devront s'asseoir sur une partie de leur créances. On parle de rééchelonnement (remboursement aux calendes grecques?), de rachat des titres en dessous de leur valeur (par qui? par la Chine?), de création d'euro-obligations (on ne plonge pas tout de suite, on prend le temps de monter sur le tremplin supérieur mais on tombera de plus haut) ou tout simplement de remise de dette, y compris par les banques privées qui ont pourtant passé avec succès les stress tests (alors? heureux?).
On parle aussi de réformer les agences de notation qu'on accuse de tous les maux, comme si c'étaient elles qui avaient creusé les déficits abyssaux que l'Europe essaie de combler.
Tout ça pour "rassurer les marchés et les investisseurs".
Sacrément rassurés, les investisseurs: l'or a battu aujourd'hui un record absolu en dépassant mille six cents dollars l'once.
Un conseil: stockez des nouilles et des sardines à l'huile!
PS: Attention!: l'or ne se mange pas.