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Les nouvelles qu'on nous donne, ce qu'on peut en faire et en penser sans laisser passer une occasion de ricaner. Et la vie quotidienne, ses hauts et ses bas. Pas vraiment politiquement correct et rarement consensuel.

Not in Bertrand's back-yard!

Environ 150 migrants tunisiens, des hommes âgés de 18 à 30 ans, occupent depuis samedi 7 mai un gymnase dans le onzième arrondissement de Paris pour protester contre leur situation précaire et exiger de bonnes conditions d'accueil.

Dans un premier temps, la mairie de Paris a tenté de trouver une solution sans intervention des forces de l'ordre. Mais la situation a été "rendue très difficile par la présence de collectifs militants anarchistes ou radicaux", a expliqué la mairie.

L'affaire était pour le moins embarrassante pour l'exécutif municipal puisque Bertrand Delanoë jugeait "minables" les arrestations de migrants d'Afrique du nord par les forces de l'ordre il y a encore quelques jours.

(source: LeMonde.fr)

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B
<br /> Justement, pourquoi ne pas aider les pays qui pourraient en bénéficier, à la mise en place d'un système social à la Française ? Ainsi nous exporterions un savoir-faire très utile aux populations<br /> qui viennent chercher ici ce qu'ils n'ont pas chez eux... Utopie ? J'espère que non.<br /> <br /> <br />
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<br /> <br /> Ce serait une excellente idée. Certaines conditions sont à réunir: un régime moins autoritaire, une économie plus égalitaire, moins de corruption, une laïcité effective etc ...<br /> <br /> <br /> <br />
B
<br /> Ce sujet m'inspire un autre commentaire. Je ne suis pas contre l'accueil des expatriés qui en ont besoin. Il faut savoir être humain et partager en cas de coup dur. Néanmoins, ne serait-il pas<br /> judicieux de créer un centre européen qui dispatcherait équitablement les arrivants sur tous les pays de l'Union ? Ainsi, ils ne se précipiteraient pas tous vers l'Angleterre, la France ou<br /> l'Allemagne. Estonie, Slovénie, Grèce, Roumanie, Irlande, Portugal... il est bien d'autres pays qui doivent être mieux lotis que la Tunisie par exemple. Si, d'aventure, le motif de l'expatriation<br /> est économique, ils verraient ainsi qu'en Europe aussi on a des soucis. Un truc qu'il serait grand temps d'exporter : notre système de protection sociale; c'est peut-être lui qui fait l'aspirateur.<br /> <br /> <br />
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<br /> <br /> On a créé un système de protection sociale pour nous et financé par nous. Si des étrangers veulent en profiter, nous payons quand même.<br /> <br /> <br /> Il est humain de vouloir être charitable. A combien de millions, de dizaines de millions ou de centaines de millions de réfugiés doit-on fixer la limite?<br /> <br /> <br /> <br />
B
<br /> Aux dernières nouvelles, il y en a au moins un qui voyage dans le sens inverse : Aziz Krichen, de retour en Tunisie après 16 ans d'exil comme opposant au régime. Il souhaite travailler à la<br /> reconstruction démocratique de son pays. Il a dit, au sujet de son retour, à un moment où la situation de la Tunisie est instable :"Je peux me retrouver en haut de l'affiche ou dans un cachot. Je<br /> n'en sais rien". Quelqu'un de courageux, visiblement.<br /> <br /> <br />
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<br /> <br /> Et qui sait donc que la démocratie (si démocratie, il y a) est encore fragile.<br /> <br /> <br /> <br />
S
<br /> les mots enmployés me dérrangent. En quoi on peuvent ils exiger quoi que ce soit? Ils nous coutent un fortues, ne rapportent rien au pays et ils la ramène. MErci aux collectifs et compagnie qui<br /> leur font croire à des conneries. La france est en galère et personnes ne 'laide. Ils ont foutu la merde dans leur pays et se n'est pas en venant ici qu'il vont le reconstruir...<br /> <br /> <br />
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<br /> <br /> Ceux qui les aident sont comme ceux qui voudraient aider des naufragés à monter sur le radeau de la Méduse.<br /> <br /> <br /> <br />
C
<br /> C'est juste incroyable : les Tunisiens, si malheureux qu'ils se disent pour fuir leur pays, arrivent à avoir assez d'aplomb pour exiger des choses dans le pays d'accueil qu'ils devraient plutôt<br /> remercier. Mais si la France c'est pas bien, ils peuvent toujours retourner en Tunisie... Parait que c'est une démocratie maintenant, alors ils seraient sans doute mieux accueillis que chez<br /> nous.<br /> La Gauche n'a pas fini de s'en prendre plein la gueule. C'est déjà une consolation.<br /> <br /> <br />
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<br /> <br /> C'est nouveau: maintenant on vient en France pour "exiger". Il est vrai que si on "exige" en Tunisie néo-démocratique, avec la police qui a fait sa réapparition et le couvre-feu qui a été<br /> instauré, c'est moins facile. On risque de prendre des coups.<br /> <br /> <br /> <br />