Les nouvelles qu'on nous donne, ce qu'on peut en faire et en penser sans laisser passer une occasion de ricaner. Et la vie quotidienne, ses hauts et ses bas. Pas vraiment politiquement correct et rarement consensuel.
Philippe Meyer (voir sa chronique d'hier matin sur France-Culture) fait partie d'un indispensable "Conseil Franco-Britannique", (ce que le général De Gaulle appelait "un comité Théodule") dans lequel des personnalités bénévoles comparent la manière dont sont traités les mêmes problèmes de chaque côté de la Manche. Ce conseil reçevait du ministère des Affaires Etrangères une subvention annuelle de 70 000 euros pour "frais de secrétariat", subvention récemment supprimée.
Philippe Meyer n'est pas content.
Il a comparé ces soixante-dix mille euros aux cent soixante-six millions d'euros que la France a versé l'an passé à la Chine au titre de l'aide au développement.
"Aide au développement", vous avez bien lu.
La Chine se vexerait, lui a-t-on dit au Quai d'Orsay, si on interrompait ces versements.
Faire cette comparaison, c'est mesquin de la part de Philippe Meyer, moi, j'trouve.
Car, franchement, cent soixante-six millions pour que La Chine ne se vexe pas, c'est une affaire!