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Les nouvelles qu'on nous donne, ce qu'on peut en faire et en penser sans laisser passer une occasion de ricaner. Et la vie quotidienne, ses hauts et ses bas. Pas vraiment politiquement correct et rarement consensuel.

Liberté, chérie.

Un certain Fehmi Hamidovic, originaire de Bosnie-Herzégovine, a été interpellé le mois dernier. Il a été décrit par les policiers comme étant le chef d'un "clan mafieux" et "patriarcal" qui "exploitait"  des adolescentes et des enfants en les obligeant à  voler dans le métro parisien et en n'hésitant pas à recourir à la torture et au viol pour les obliger à atteindre leurs "objectifs". 

Par la même occasion, la police a mis la main sur une centaine de ses esclaves et (tenez-vous bien!), comme elles étaient "mineures, elles ont été remises en liberté".

En liberté!

Une centaines d'adolescentes, importées comme du bétail, ne parlant -au mieux- que quelques mots de français, victimes de mauvais traitements, relâchées dans la nature!

Qu'est-ce qu'elles vont bien pouvoir faire? Où vont-elles se réfugier? Où vont-elles dormir? Qui va les nourrir et prendre soin d'elles? Les service de Protection de l'Enfance?

Pas en France! Il y a des lois!

La réponse est dans le communiqué de la source policière: le démantèlement partiel du réseau n'a "apparemment pas freiné ses ardeurs".

Concluez: ces pauvres filles n'ont très probablement trouvé refuge qu'auprès d'un autre exploiteur.

Bravo les gars!

 


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B
<br /> Et c'est ainsi que ces braves filles sont devenues automatiquement honnêtes et elles ne volent plus dans le métro et patati et patata. Bienvenue dans le monde des bisounours.<br /> <br /> <br />
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<br /> <br /> Quelle efficacité, n'est-ce pas?<br /> <br /> <br /> <br />
D
<br /> Maintenant que ces enfants sont connus, ils seront plus faciles à arrêter pour être relacher. Car quelle est la solution pour faire cesser cet esclavagisme ? Un esclavagiste sera remplacé par un<br /> autre et les lieux de misère ne sont pas prêts d'être éradiqués.<br /> <br /> <br />
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<br /> <br /> La misère explique le crime. Elle ne le justifie pas et n'absous pas les coupables.<br /> <br /> <br /> <br />
P
<br /> Relisez la presse : ces mineures ont été "relâchées". Ce qui signifie a contrario qu'il n'y a pas eu détention. En revanche (mais personne ou très peu de monde ne le sait), les services de<br /> Protection de l'Enfance (nous appelons ça différemment mais peu importe) sont saisis simultanément sous couvert du Parquet. Le souci, voyez-vous, est le peu de moyens dont ils disposent.Ils font<br /> malgré tout un sacré travail !<br /> <br /> <br />
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<br /> <br /> "Relâchées" signifie bien qu'elles ont été appréhendées, non?. Pour quel motif? Devinez! Un reportage édifiant a été diffusé il y a quelque temps sur une chaîne de télé. On y voyait des policiers<br /> attraper des jeunes yougoslaves en flagrant délit et les relâcher immédiatement avec un seul avertissement: "La prochaine fois ..."<br /> <br /> <br /> Allez donc à Paris et prenez le métro sur les lignes où ces filles "travaillent". Vous n'y verrez pas beaucoup de services sociaux ni même de policiers qui, là comme ailleurs, interviennent au<br /> cas par cas sur ce qui est un phénomène trop important. Autant écoper sur le Titanic!<br /> <br /> <br /> Incapacité du législateur? Incompétence de la police? Indulgence des tribunaux? Tolérance des autorités? On traite comme du vol à la tire ce qui est de l'esclavage, du trafic d'enfants et des<br /> actes de barbarie.<br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> Je sais, merci de le rappeler mais c'était juste pour ne pas pleurer... c'est un sujet encore un peu sensible, la violence qu'on laisse faire aux femmes et aux enfants et aux faibles en général<br /> !<br /> Dickens ? Une promenade de santé ! Et la génération des 25 45, quand elle a entendu parler de Dickens, c'est au mieux à travers le cinéma. Or, les images anesthésient la machine à penser car elles<br /> s'adressent directement à l'inconscient.<br /> Une question de vocabulaire aussi: le jour où on redonnera aux actes et non actes leur nom : esclavage, torture, complicité d'assasinat, proxénétisme...<br /> <br /> exemple : un petit garçon dont deux fillettes s'étaient plaintes car il les avait "étranglées" me répond : je ne les ai pas étranglées, je leur ai juste fait "ça " en mettant les mains autour d'un<br /> cou imaginaire. Et bien ça, cela s'appelle étrangler. Non pas au sens premier, puisque mort ne s'en est pas suivie...mais ces deux fillettes, excellentes élèves, bien meilleures que lui, ont<br /> momentanément été étranglées.<br /> Il y a à la base des tabous qui ne sont plus nommés, des exigences simples et intelligibles qui ne sont pas posées.<br /> <br /> Brice, c'est précisément l'interface imagée qui, avec tous ses petits copains qui s'agitent et nous laissent nous moquer, nous font oublier l'essentiel : nous sommes plus nombreux qu'eux et nous<br /> sommes la richesse. Plus il y a de pauvres types et pauvres femmes pour faire rire ou pleurer dans les chaumières, plus ils sont peinards ! Il y a longtemps que ces mecs ne me font plus rire !<br /> <br /> <br />
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<br /> <br /> Le politiquement correct sert à nier la réalité et à culpabiliser ceux qui mettent les mots véritables sur les choses réelles.<br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> En France, il vaut mieux être un chien ou un chat : au mois, il y a la SPA !<br /> Tout ça ne nous dit pas ce que vont devenir toutes ces Lucy libérées car mineures !<br /> Brice doit bien avoir la solution : ça compte, dans les statistiques, un mineur reconduit à la frontière ?<br /> <br /> <br />
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<br /> <br /> On se croirait chez Dickens dans l'Angleterre victorienne. Il est facile, trop facile de détourner l'indignation vers Brice Hortefeux. Le problème se trouve en amont. L'Europe des eurocrates dans<br /> sa fuite en avant a consenti à ces "dommages collatéraux". On ne fait pas d'omelette sans casser des oeufs, n'est-ce pas? Cette situation révoltante dont l'évidence saute aux yeux des plus<br /> inconscients (il suffit de prendre le métro) est volontairement ignorée et donc tolérée. Une sévérité plus grande et donc dissuasive envers les coupables de trafic d'enfants, d'esclavage et<br /> d'actes de barbarie les découragerait peut-être.<br /> <br /> <br /> <br />