Flamanville, une centrale avec vue sur la mer (comme Fukushima).
Le coût de l'EPR de Flamanville a été une nouvelle fois revu à la hausse. Un peu plus de deux milliards, cette fois-ci.
Et on nous dit que ce n'est pas fini. De nouvelles rallonges sont à craindre.
Et puisqu'un malheur n'arrive jamais seul, ENEL (pas fous les Italiens!) retire de l'affaire ses 12,5%. Elle ne participera pas à la suite du projet ni à la construction des autres EPR prévus dans un avenir de plus en plus lointain. Elle recevra six cent treize millions d'euros. Plus les intérêts, précise LeMonde.fr.
Et on commence à s'interroger sérieusement sur la rentabilité de l'EPR qui, nous a dit Nicolas Doze sur BFMTV (chaîne peu suspecte de sympathies écolo-gauchistes), risque de mettre le mégawatt-EPR au prix du mégawatt-éolien (qui, lui au moins, ne pose pas de problème de déchets ou de démantèlement).
Pas étonnant que l'action EDF ait chuté de plus de 2% dès l'annonce de ces "bonnes" nouvelles.
Le plus curieux de tout ça, c'est que cette avalanche de nouvelles inquiétantes, tant du point de vue industriel qu'économique, a été traité -bravo au service relations-presse d'EDF- comme de simples péripéties. Pire! Des anecdotes, des broutilles ne remettant pas en cause ... etc.
En fait, ne remettant rien en cause.
Circulez, y a rien à voir et laissez les grandes personnes faire leur travail.
Tout juste si on entend du coin de l'oreille que dans un très proche avenir, à cause de ça, le consommateur français va payer son électricité plus cher. Un peu ou beaucoup? Ce n'est pas encore décidé.