Les nouvelles qu'on nous donne, ce qu'on peut en faire et en penser sans laisser passer une occasion de ricaner. Et la vie quotidienne, ses hauts et ses bas. Pas vraiment politiquement correct et rarement consensuel.
Un article du Monde.fr d'aujourd'hui est intitulé "La spirale sans fin de la crise dans la zone euro".
On ne peut pas dire qu'il incite à l'optimisme (je me demande même -c'est dire!- si je vais maintenir ma candidature aux prochaines présidentielles).
Je vous la fais courte: les dettes souveraines de certains états se déprécient car la croissance est en panne et la récession menace.
On pense à augmenter les possibilités du Fonds Européen de Stabilité: en gros, lui donner de plus en plus de pognon ou garantir l'argent qu'il injectera pour soutenir les économies défaillantes.
Tout cela est bel et bon, mais qui paiera? Ne cherchez pas! Au bout de la chaîne il y a l'Allemagne qui, elle, peut encore emprunter à un peu plus de deux pour cent alors que l'Italie, pour ne citer qu'elle, parce qu'on a des doutes sur ses capacités, en est à plus de six. Son plan d'austérité n'a pas convaincu.
Mais ce FESF n'est, comme j'ai eu l'honneur de vous l'annoncer il y a déjà quelque temps, n'est que l'échelon qui se trouve au dessus des états et qui permet de faire monter la crise d'un cran en espérant en diluer les effets.
Certains pensent que ce ne sera pas encore suffisant (voir la conclusion de l'article). La dernière solution avant la catastrophe: monter encore d'un cran et autoriser la BCE à racheter les dettes des presque insolvables et à faire marcher sans limite la planche à billets.
Après, c'est "terra incognita".
On risque de faire démarrer une inflation qui couplée avec la récession qui se profile, augure mal de l'avenir proche.
Alors, j'hésite.
Maintiendrai-je ma candidature?
Argument en faveur du "oui": on est logé-nourri-blanchi à l'Elysée.
Argument en faveur du "non": les gardes républicains suffiront-ils à me protéger de la foule en colère?