Les nouvelles qu'on nous donne, ce qu'on peut en faire et en penser sans laisser passer une occasion de ricaner. Et la vie quotidienne, ses hauts et ses bas. Pas vraiment politiquement correct et rarement consensuel.
Une bonne quarantaine de partis politiques (dont certains à la limite du loufoque) présentent des candidats aux législatives, m'a-t-on dit ce matin sur France-Culture. Quand on entend certains des arguments avancés dans cette campagne et qu'on assiste aux polémiques, on se demande si les "grands partis" ne franchissent pas eux aussi la limite du saugrenu, de l'indigence intellectuelle, de la poudre aux yeux et de la tête dans le sable.
Quoi qu'il en soit, c'est sur la base des voix obtenues à ces élections législatives que sont calculées les aides accordées par l'Etat aux partis politiques.
C'est ainsi qu'en moyenne chaque voix rapporte un euro et soixante-dix centimes par an soit huit euros cinquante pendant les cinq ans d'une législature..
Chaque citoyen a donc en main la possibilité d'aider l'Etat à faire des économies en s'abstenant, en votant blanc ou en mettant dans l'urne un bulletin nul.
Les partis devront alors se contenter, comme ils n'ont d'ailleurs pas cessé de le faire, de financements occultes, d'enveloppes-Bettencourt, de rétro-commissions, de vente forcée d'espace publicitaires dans des bulletins confidentiels, d'emplois fictifs, de marchés truqués etc etc etc.
Le redressement des finances publiques est l'affaire de tous. Comme dit le proverbe: "Les petits ruisseaux font les grandes rivières".
Sauvez la France, sauvez l'euro, sauvez l'Europe: abstenez-vous!