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Après des années de tergiversations, la France va se doter de ses premières éoliennes offshore. (source: éco(lo) chronique pour une économie sociale et durable d'Audrey Garric, journaliste au Monde.fr)
Lundi 12 juillet, le gouvernement a présenté les modalités de son appel d’offres pour la réalisation, d’ici 2015, de cinq parcs éoliens en mer, soit quelque 600 turbines au large des côtes françaises, représentant une puissance totale de 3 000 MW.
Un second appel à projets sera lancé en avril 2012, pour une puissance équivalente.
Un spécialiste commente: "Les entreprises françaises sont absentes des secteurs industriels à forte valeur ajoutée. Car dans l’éolien, les trois-quarts du prix est capté par les turbines, dont la technologie n’est pas présente en France.
Au final, l’appel d’offres va beaucoup favoriser les groupes industriels étrangers ... L’Allemagne a pris le tournant des énergies renouvelables dès la fin des années 1990 contrairement à la France qui, en misant trop sur le nucléaire, a accumulé un retard considérable dans l’éolien et se retrouve sans fabriquant national. Au final, l’appel à projet est très largement insuffisant pour faire de la France une base industrielle forte pour l’éolien".
Alors que tous ses politiciens font du vent, déplacent de l'air et pètent dans le satin depuis longtemps, il est étonnant que la France n'ait pas songé à mettre des éoliennes un peu partout.
En particulier dans les couloirs des ministères, sur les bancs de l'Assemblée et sur les plateaux de télévision.