Les nouvelles qu'on nous donne, ce qu'on peut en faire et en penser sans laisser passer une occasion de ricaner. Et la vie quotidienne, ses hauts et ses bas. Pas vraiment politiquement correct et rarement consensuel.
Le vendedi, c'est jour de marché au chef-lieu de canton. Depuis un mois, un nouveau boucher-charcutier a installé son camion sur la place. Au début, on regardait beaucoup et achetait peu.
Et puis le bouche à oreille a rempli son office: ce qu'il propose est bien meilleur (pas difficile!) et moins cher (pas difficile non plus!) que ce qu'on trouve ... chez le boucher local et le charcutier du petit village tout proche.
Alors, "on" a fait dire au maire qu'il ne devrait pas autoriser à s'installer un type "qui n'est pas d'ici" (une vingtaine de kilomètres).
Et la femme du maire s'est vue "conseiller" de ne pas approcher du camion devant lequel s'étire la queue des gourmets-radins si son mari voulait continuer à faire de la politique.
Ce qui explique pourquoi la pauvre femme m'a posé la question suivante: "C'est vraiment bon, ce qu'il vend?".