Les nouvelles qu'on nous donne, ce qu'on peut en faire et en penser sans laisser passer une occasion de ricaner. Et la vie quotidienne, ses hauts et ses bas. Pas vraiment politiquement correct et rarement consensuel.
On s'inquiète de plus en plus à propos de la dette grecque et des rumeurs de "restructuration". On oublie l'Irlande, le Portugal, l'Espagne, l'Italie etc.
En fait une bonne partie des pays de la zone euro pour qui le "pacte de stabilité", n'a été qu'un chiffon de papier. Seuls cinq pays le respectent (Belgique, Malte, Allemagne, Finlande, Luxembourg et Estonie). Chaque pays comptant sur les autres (et surtout sur l'Allemagne) pour maintenir à flot la monnaie unique.
L'euro semble bien malade. Et avec lui l'Europe.
Ce ne sont pas les ratés des accords de Schengen dont on ne s'aperçoit qu'aujourd'hui qu'ils ont été mal conçus qui peuvent réchauffer le coeur des europhiles.
La politique étrangère européenne ? Soyons sérieux!
La protection de l'environnement? Avec Barroso à la tête de la commission? Avec Angela Merkel et son opinion qui veulent sortir du nucléaire et qui ne peuvent rien dire sur Fessenheim qui se trouve à un jet de pierre de chez eux?
La politique sociale? Je rigole.
Une défense commune? Il vaut mieux ne pas en parler.
La politique agricole? Plus de quarante pour cent du budget européen passe en subventions agricoles et profitent surtout aux industriels de l'agro-alimentaire.
Et pourtant, l'Europe était une belle et bonne idée.
Ceux qui en ont fait ce qu'elle est en ont bien profité.
Mais les Européens?
Alors?
On efface tout et on recommence?