Les nouvelles qu'on nous donne, ce qu'on peut en faire et en penser sans laisser passer une occasion de ricaner. Et la vie quotidienne, ses hauts et ses bas. Pas vraiment politiquement correct et rarement consensuel.
L'Occident a manqué le coche de la révolte tunisienne soutenue par les opinions publiques. Elle ne veut pas manquer celui de celle qui se développe en Egypte.
MAIS.
L'Egypte n'est pas la Tunisie et si la sympathie envers le peuple incline à le soutenir, le réalisme incite à la prudence.
Une prudence tellement précautionneuse qu'elle en devient ridicule.
La seule solution qu'ont trouvée les grands de ce monde est de faire dire par leurs services de presse que leurs propos lénifiants sont l'équivalent d'un grand coup de poing sur la table.
Angela Merkel, Barak Obama ou notre Sarko national et portatif parlent de dialogue, d'accélération des réformes, de progrès de la démocratie ou tout simplement de modération.
Dialogue entre le pouvoir et le peuple (plusieurs dizaines de morts)?
Accélération des réformes après trente ans d'une dictature de plus en plus dure?
Progrès de la démocratie et du matraquage des manifestants?
Modération du nombre de morts?
Pendant que l'Occident se tapote le menton et pèse ses mots, l'Iran salue la révolte égyptienne comme un premier pas vers l'instauration de régimes islamiques dans les pays arabes.