Les nouvelles qu'on nous donne, ce qu'on peut en faire et en penser sans laisser passer une occasion de ricaner. Et la vie quotidienne, ses hauts et ses bas. Pas vraiment politiquement correct et rarement consensuel.
A Fukushima, les réacteurs fument comme des saumons à l'approche des fêtes de fin d'année, la pluie fait retomber sur le Japon ce que le beau temps pourrait faire retomber plus loin, l'eau du robinet est polluée et les légumes aussi. On attend des nouvelles des poissons.
La centrale sera inutilisable au milieu de sa zone d'exclusion et de confinement mais créera des emplois de surveillants de fumées, de personnel médical, de fabricants de sarcophages, de porteurs de compteurs Geiger et de diffuseurs de paroles lénifiantes.
Tout va bien. Tout va même pour le mieux.
C'est pourquoi l'autorité de sûreté nucléaire française nous tient au courant plusieurs fois par jour et nous assure que nous ne risquons rien tant qu'aucune ne nos centrales ne se mettra en rideau à la suite d'une catastrophe naturelle ou d'une "erreur humaine" et que l'usine de La Hague ne sera pas victime d'aucun attentat terroriste.
A chaque nouveau développement, on nous rassure: c'est moins grave que si c'était pire.