Les nouvelles qu'on nous donne, ce qu'on peut en faire et en penser sans laisser passer une occasion de ricaner. Et la vie quotidienne, ses hauts et ses bas. Pas vraiment politiquement correct et rarement consensuel.
Sarko en a sorti une bonne aujourd'hui: il conditionne le financement des hôpitaux au "respect des équilibres". Comme si un hôpital était une entreprise comme une autre. Plus l'hôpital soigne (et guérit quelquefois), plus il dépense d'argent. Cet argent, il le prend un peu dans la poche des malades et beaucoup dans le budget de la sécu.
Le meilleur équilibre serait donc de ne pas dépenser d'argent et donc de ne pas soigner.
La sécurité sociale ne s'en porterait que mieux.
Les régimes de retraite aussi qui verraient leurs bénéficiaires quitter cette vallée de larmes plus tôt que prévu.
Et je ne parle pas du surcroît de chiffre d'affaires des entreprises de pompes funèbres!
Un post-scriptum que me dicte ma mesquinerie: le Val-de-Grâce, l'hôpital où est très bien soignée, outre les militaires, l'élite de notre classe politique, respecte-t-il les équilibres?