Les nouvelles qu'on nous donne, ce qu'on peut en faire et en penser sans laisser passer une occasion de ricaner. Et la vie quotidienne, ses hauts et ses bas. Pas vraiment politiquement correct et rarement consensuel.
On se plaît à saluer l'attitude de l'armée égyptienne qui, pour l'instant, affiche une forme de neutralité vis-à-vis des manifestants qui demandent le départ de Moubarak. On voit en elle le soutien à un futur régime démocratique.
Mais quelle est la solidité d'une démocratie qui ne tiendrait que tant qu'elle ne déplaît pas aux généraux?
Et quelle est la légitimité démocratique d'une armée qui a soutenu une suite de dictateurs sortis de ses rangs et dont le seul mérite est de ne pas avoir tiré (pas encore) sur la foule?