Les nouvelles qu'on nous donne, ce qu'on peut en faire et en penser sans laisser passer une occasion de ricaner. Et la vie quotidienne, ses hauts et ses bas. Pas vraiment politiquement correct et rarement consensuel.
Une photo paraît dans le Times. Elle représente une femme que le journal affirme être Sakineh, cette Iranienne condamnée à la lapidation. Sakineh, bien sûr n'est pour rien dans cette publication puisqu'elle est en prison.
Mais cette femme ne porte pas le voile exigé par le pouvoir iranien.
Ce n'est qu'une photo. Ce n'est qu'un journal, de surcroît édité en Grande-Bretagne. Le fils de Sakineh affirme que cette photo ne représente pas sa mère. En fait c'est celle d'une activiste iranienne réfugiée en Suède. Le Times l'a d'ailleurs reconnu et a présenté ses excuses.
Qu'à cela ne tienne! Sakineh contrevient à la loi islamique et pour cela elle est condamnée à quatre-vingt-dix-neuf coups de fouet.
La moindre des choses, puisqu'ils ont la "coupable" sous la main aurait été pour les mollahs de vérifier qu'ils ont bien condamné la bonne personne.
Mais quand la bêtise s'ajoute à la barbarie, il ne faut plus s'étonner de rien.
Quand cette bêtise devient non plus une explication mais une excuse, quand cette barbarie n'est plus un crime mais un argument, on peut s'étonner de la tolérance dont elles bénéficient.
Ou du soutien!
Oui, du soutien! Il suffit pour s'en convaincre de lire certains des commentaires postés sur les articles qui relatent cette condamnation sur les sites des journaux français (Le Monde, Le JDD par exemple).