Les nouvelles qu'on nous donne, ce qu'on peut en faire et en penser sans laisser passer une occasion de ricaner. Et la vie quotidienne, ses hauts et ses bas. Pas vraiment politiquement correct et rarement consensuel.
Cette histoire de viande de cheval me fait bien rigoler. Il faut être un peu naïf pour croire que personne n'est innocent.
D'abord, ces chevaux qu'on a abattus, c'était bien pour les donner à manger à quelqu'un, non?
Et puis, il faut être neu-neu pour croire que la "viande hachée" qu'on trouve dans ces barquettes est de la vraie viande hachée. La preuve: même ceux qui la vendent et l'achètent n'osent pas, entre eux, lui donner ce nom. Ils l'appellent pudiquement "minerai" (l'équivalent du célèbre "beefsteak dans le sabot"). Elle ne devient de la viande que quand on a collé l'étiquette sur la barquette.
Que ce soit du boeuf ou du cheval, c'est toujours de la merde.
Enfin, ces marques qui font semblant de se faire concurrence (Findus, Picard, Monoprix etc), font "préparer" leurs infâmes tambouilles par la même usine luxembourgeoise (Tavola qui appartient à Comigel).
Quand on en aura fini avec le scandale de la viande hachée, on pourra s'interroger sur les pâtes des lasagnes, les aubergines de la moussaka et les haricots du chili con carne.
Y a pas de raison qu'on n'entube le consommateur que sur la viande.
PS: Humour british: Affiche apposée sur sa vitrine par un boucher anglais: "Désolés, nous ne vendons pas de viande de cheval. Essayez dans votre supermarché".
PPS: "My kingdom for a lasagne!" (Richard III)