Les nouvelles qu'on nous donne, ce qu'on peut en faire et en penser sans laisser passer une occasion de ricaner. Et la vie quotidienne, ses hauts et ses bas. Pas vraiment politiquement correct et rarement consensuel.
Chantal Jouanno, est ministre des Sports et -ce qu'on sait moins- conseillère de Pôle Emploi, chargée de la réinsertion des anciens ministres.
C'est dans le cadre de ses hautes fonctions qu'elle a proposé à Jean-Louis Borloo la présidence du Groupe d'Intérêt Public qui portera la candidature d'Annecy aux Jeux Olympique d'Hiver de 2018.
Jean-Louis n'en a pas voulu. On le comprend. C'est vexant de se faire pistonner par une de ses anciennes subordonnées (Chantal était secrétaire d'état chargée de l'ecologie). Un coup de Sarko toujours prêt à garder un chien de sa chienne à qui lui a déplu?
Et puis, il a dû se dire que ce projet qui aura pour conséquence de ravager la Savoie risquait d'écorner son image de défenseur de l'environnement déjà mise à mal par les Grenelle ("l'environnement, ça commence à bien faire", a dit Sarko).
Elle a donc proposé à Borloo un poste d'ambassadeur. La ministre des sports s'occupe donc de la nomination des ambassadeurs? Il doit s'agir sans doute des ambassadeurs du sport à Annecy.
Une sinécure!
Borloo se tâte et fait la fine bouche. "Je ne sais pas trop sous quelle forme, on n'a pas approfondi le sujet. Je verrai ça lundi", a-t-il déclaré. A mon avis, il doit encore négocier la rémunération et "approfondir" la forme des avantages en nature.
Si ce poste est toujours disponible lundi, je suis preneur (en attendant la présidentielle). J'ai un excellent souvenir de vacances au bord du lac d'Annecy.
Que l'ex-ministre réfléchisse bien: après trois refus d'offres d'emploi raisonnables, il risque d'être radié.