Les nouvelles qu'on nous donne, ce qu'on peut en faire et en penser sans laisser passer une occasion de ricaner. Et la vie quotidienne, ses hauts et ses bas. Pas vraiment politiquement correct et rarement consensuel.
Une Pakistanaise, après que son jeune frère de12 ans eut été accusé d'avoir eu une liaison avec une femme d'un clan rival, avait été violée par plusieurs hommes sur décision d'un conseil tribal de Meerwala, un village de la province du Pendjab. Le jeune "coupable", lui, a été sodomisé par le frère de sa "victime".
Selon la tradition, la jeune femme, publiquement déshonorée, aurait dû se suicider.
Elle a préféré porter l'affaire devant une juridiction supérieure.
Les six hommes que la jeune femme désignait comme ses agresseurs ont d'abord été condamnés à mort.
Par la suite, la Haute Cour de Lahore, capitale du Pendjab, en a acquitté cinq et commué la peine du principal accusé à la prison à perpétuité (en réalité quelques années).
La Cour suprême du Pakistan a rejeté, jeudi 21 avril, un appel déposé par la victime. Cette décision conduit ainsi à la libération de cinq des six accusés bien que "le crime ait eu lieu en public et que les coupables aient été clairement identifiés". Ils étaient détenus dans l'attente de cette décision.
La patrie des Droits de l'Homme et des sous-marins de Karachi est restée silencieuse.
Voilà.
Vous pouvez aller vomir.