Les nouvelles qu'on nous donne, ce qu'on peut en faire et en penser sans laisser passer une occasion de ricaner. Et la vie quotidienne, ses hauts et ses bas. Pas vraiment politiquement correct et rarement consensuel.
Une des caisses de retraite qui me versent une chiche pension regrette manifestement chacun des sous qu'elle me donne. Impatiente que je rende mon dernier soupir (j'espère que ce sera un ricanement) et que je la libère de la lourde (ironie!) charge d'assurer ma survie matérielle, elle essaie de récupérer une partie de l'argent qu'elle lâche.
Périodiquement, elle me propose de souscrire des contrats d'assurance contre la dépendance (le gâtisme qui me pend au nez), l'augmentation des frais médicaux (on meurt rarement en bonne santé), contre ... la vie, ma vie qui, à l'évidence, lui coûte si cher.
Dernière sollicitation pour que je lui rende une partie de ce qu'elle me donne: une assurance "Frais d'obsèques".
Vous me direz: "Tu es encore jeune ( le encore relativise beaucoup le jeune, vous ne trouvez pas?). Tu as bien le temps d'y songer".
Et je pourrais être tenté de suivre votre conseil amical.
Mais ce philanthrope a prévu l'objection en me rappelant incidemment ma date de naissance.