Les nouvelles qu'on nous donne, ce qu'on peut en faire et en penser sans laisser passer une occasion de ricaner. Et la vie quotidienne, ses hauts et ses bas. Pas vraiment politiquement correct et rarement consensuel.
Le cardinal Vingtrois reçu par Hortefeux, l'évêque de Belfort manifestant son opposition à la politique sarkozienne: il semble que l'Eglise catholique se lance dans le combat politique pour se poser en autorité morale.
Et se refaire une virginité?
Détourner l'attention?
Coïncidence, l'Eglise est touchée par un nouveau scandale de pédophilie dans lequel un cardinal tente d'inciter la victime d'un archevêque à "pardonner" et -pourquoi pas?- à "se repentir" ou, au moins, à attendre patiemment pour se manifester que le coupable prenne sa retraite. Conversation enregistrée de bout en bout à l'insu du prélat.
Voir l'article d'hier sur le site du Soir de Bruxelles que, (bien sûr! vous ai-je dit que je suis nul?), je n'arrive pas à mettre en lien. Titre de l'article: "Comment le cardinal a tenté d'éviter la démission de l'évêque pédophile".
Un cas isolé? Non! Un cas parmi d'autres si l'on en juge par ce commentaire extrait du même article:
« Je reconnais là le discours habituel, réagit le prêtre à la retraite Rik Devillé, animateur du groupe Droits de l’homme dans l’Eglise : culpabilisation des victimes et déresponsabilisation de la hiérarchie… En 18 ans d’activité, jamais les évêques n’ont eu d’écoute pour les abus que nous leur soumettions. On parle de 5.000 victimes en Belgique. Qu’attend-on pour lancer une commission parlementaire d’enquête ? »
Cinq mille!
Mais belges, pas roms.