Les nouvelles qu'on nous donne, ce qu'on peut en faire et en penser sans laisser passer une occasion de ricaner. Et la vie quotidienne, ses hauts et ses bas. Pas vraiment politiquement correct et rarement consensuel.
C'est Villepin qui vient de l'affirmer: "Il y a un risque révolutionnaire en France". Il essaie peut-être de nous faire oublier qu'il a été quelque chose comme premier ministre, il y a peu. Et que, lorsqu'il était en fonctions, à l'intérieur de ce système moribond, il soutenait la politique qu'il condamne aujourd'hui.
Mais en réalité, ce n'est pas tant la politique qu'il condamne mais celui qui l'incarne, l'usurpateur qui lui a coupé l'herbe sous le pied dans sa course à la présidence de la république, alors que lui, le "flamboyant" médiatique avait été adoubé par Chirac.
Il aimerait bien que ce ne soit pas une révolution qui se profile, Dominique. Parce que qui dit "révolution" dit "idéologie" et que, lui, il ne veut pas d'une idéologie de rechange qui le balaierait impitoyablement.
Le système actuel lui convient très bien. Ce qu'il veut changer, c'est seulement le président et consentir à promettre quelques concessions lorsque, après la révolte qu'il espère (NB la "révolte", pas la "révolution"), il deviendra le seul recours des sarkozistes déçus.
En attendant, plus adroitement que Ségolène qui n'est que Royal, lui, impérial, excite hypocritement le mécontentement en affectant de poser son diagnostic et de proposer des solutions.
Dans la forêt, les jacinthes des bois ont poussé leurs clochettes. il y en a une qui s'appelle Ségolène et une autre qui répond au prénom de Dominique.
Saurez-vous les identifier sur cette photo de la promotion Voltaire de l'ENA? Un indice: Ségolène est à gauche, Dominique est à droite.