Il faut déjà oser quand on est un constructeur automobile français pour décider de s'appeler Renault Trucks.
En anglais, c'est mieux? Ils auraient dû essayer le serbo-croate ou le tadjik tant qu'à vouloir faire international. Renault Ploucs!
Tout ça ne les a pas empêchés de se prendre un demi-milliard d'euros pour se refaire une santé. Ils ont la pêche maintenant. En échange, ils ne vont pas délocaliser. Bravo!
Mais ça ne les empêche pas non plus de provoquer une fermeture d'usine chez un de leurs sous-traitants en allant sous-traiter ailleurs (en Inde). Pudique, la radio ne dit pas "sous-traiter" mais "se fournir" et répartit la culpabilité comme pour l'atténuer. Certes, Renault est le principal client mais il y en avait d'autres qu'on dénonce au passage, AREVA ou Volvo par exemple. En oubliant soigneusement de dire que, pour une part, Renault et Volvo, "c'est le même cierge qui coule".
On cherche à répartir les ouvriers (qui eux ne seront pas délocalisés) dans les environs. Et même à la SNCF grâce aux relations qu'entretient la CGT de la boîte avec la CGT des chemins de fer!
Comme on le voit, le bordel devient de plus en plus ambiant.
Bravo Sarko!