Elle s'y croit!

<br /> Mais les prisonniers corses sont évidemment politiques. Il suffit de constater les brimades qui leur sont réservées. Quant à Julien Coupat, je l'ai<br /> déjà dit: même s'il était responsable de la pose de fers à béton sur des caténaires (et rien n'est sûr), ce n'est pas le fait que l'on sanctionne mais l'intention. Les mêmes ferrailles jetées par des "jeunes" auraient été passibles<br /> d'une remontrance ou d'une mise en examen symbolique. Sarko et MAM ont voulu fixer la limite de la liberté d'opinion et d'expression. Une ligne de plus à la longue liste des choses diverses qu'on<br /> ne doit ni penser ni dire. En admettant le "politiquement correct", on a ouvert la porte au totalitairement correct. Et bonjour chez vous!<br /> <br /> <br />

<br /> <br /> Je suis passé.<br /> <br /> <br /> <br />

<br /> <br /> C'est gentil!<br /> <br /> <br /> <br />

<br /> Comme tout pays, la Corse a une histoire. Pour la France, elle ne commence qu'avec le traité que Choiseul a signé avec la République de Gênes. Vous en trouverez le texte sur Internet. Je vous en<br /> conseille la lecture (y compris les "clauses secrètes") en vous documentant sur l'histoire de la période (le bassin méditerranéen de l'époque, les puissances en présence, l'influence de la<br /> philosophie des lumières, Rousseau, Boswell)etc.<br /> Je ne peux, hélas! vous recommander aucun ouvrage. Tous ceux que j'ai lus sont partisans ou polémiques et donc simplificateurs. Mais, si cela vous intéresse, je peux tenter de vous livrer<br /> quelques pistes. Mais pas sur mon blog qui deviendrait trop spécialisé. A moins que je n'en crée un nouveau? Mais qui donc serait intéressé?<br /> <br /> <br />

<br /> Il pourrait y avoir une solution si, pour commencer, le gouvernement (héritier de ses prédécesseurs), acceptait de reconnaître la réalité présente, beaucoup plus complexe que l'image de la<br /> délinquance et du nationalisme qu'il essaie de doner, plutôt que de se livrer à des gesticulations médiatiques. Le seul fait de prononcer le mot "Corse" déclenche les passions, y compris<br /> et surtout de la part de ceux qui s'en fichent. Pain bénit pour tous les ministres qui périodiquement vont y rouler des mécaniques pour redorer leur image. Aucun parti politique de droite ou de<br /> gauche n'a jamais essayé réellement de s'attaquer au problème même dans le cadre de promesses électorales.<br /> <br /> <br />