Ségolène Royal avait déjà démontré que le nouveau président américain avait, pour gagner la Maison-Blanche, décalqué les arguments de sa campagne électorale de 2007.
Et Obama récidive! Cette fois-ci, il copie Sarkozy.
Il vient, comme nous l'apprend l'AFP, de "piquer une grosse colère" après avoir appris que les sociétés de bourse américaines avaient versé plus de dix-huit milliards de dollars de primes à leurs employés au titre de l'année dernière. "Il va falloir que les gens de Wall street qui demandent de l'aide fassent preuve de retenue, de discipline et de davantage de sens des responsabilités", a-t-il déclaré.
On croyait entendre notre président (que Ganesh le caresse de sa trompe!) fulminer contre les bonus attribués aux dirigeants des banques françaises.
Bien entendu, ces mouvements d'humeur sont pour la galerie. Les Américains ne rendront pas les sous qu'ils ont gagnés en mettant leur économie par terre et les Français resteront aux commandes des banques d'où leur incompétence (pour ne pas dire plus) aurait dû les chasser pour faute lourde. Qu'on imagine le sort qui serait réservé à une caissière de supermarché ou à une guichetière de la poste qui, pour justifier un trou dans leur caisse, diraient qu'elles ont spéculé sur des "produits financiers". Bien entendu pour le bien de l'entreprise!
Tranquillisés par ces gesticulations présidentielles, les contribuables américains comme français finiront par couvrir les pertes.
Tranquillisés? Jusqu'à quand?