Les "villepinistes font entendre leur différence", nous demande-t-on de noter sur nos tablettes. "On", ce sont les bonshommes en question et les journalistes de l'AFP qui relaient pieusement l'information (Information! Un bien grand mot pour une bien petite chose).
Passons sur la "différence" qui n'est pas si différente que ça et interrogeons-nous plutôt sur ces "villepinistes" qui, à défaut de réelle différence, aimeraient que l'on s'avise de leur existence.
Dans la dépêche de l'AFP, chacun d'entre eux y va de sa petite déclaration sauf ... Villepin lui-même.
C'est une caractéristique de la politique française de droite comme de gauche que cette floraison de petits chefs de courants qui réunissent autour d'eux quelques élus et les envoient parler en leur nom.
Ce qu'on comprend, c'est que Villepin n'a pas perdu espoir de revenir au pouvoir. Et, puisqu'il est de droite, c'est à droite qu'il essaiera de se frayer un chemin vers le haut en 2012.
Et tout ça n'a donc aucun intérêt sauf pour Villepin.