Les nouvelles qu'on nous donne, ce qu'on peut en faire et en penser sans laisser passer une occasion de ricaner.
Et la vie quotidienne, ses hauts et ses bas.
Pas vraiment politiquement correct et rarement consensuel.
Dans combien d'années les leaders des mouvements lycéens que l'on entend clamer leur opposition à la réforme de Xavier Darcos, abandonneront leurs habits de jeunes pour porter la cravate sous le costume gris ou le châle sur le tailleur "executive woman" pour se faire filmer rue de Solferino?
Je ne sais pas si c'est une question vraiment pertinente.<br />
Et, pour les avoir croisés, je trouve les jeunes manifestants sympas mais d'un niveau de conscience politique extrêmement faible (on aura compris que je suis un "vieux").<br />
La pertinence d'un mouvement politique ne se mesure pas à la couleur des costumes (ou à l'existence de costumes...). Ni au degré de "fraîcheur". Ceux qui ont contribué à faire de la gauche une force capable d'assumer le pouvoir (les années 1970), regardez les archives, ils avaient tous une cravate... Et, pour les plus jeunes, ils avaient délaissé le pavé pour le bulletin de vote.<br />
la démocratie, alors, ne s'en est pas plus mal portée...
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Ce n'est pas la tenue qui était l'objet de cet article mais la notabilisation rapide de leader lycéens ou étudiants qui font leurs premières armes au PS cachés sous l'étiquette FIDL.<br />
Julliard par exemple directement de l'UNEF à la rue de Solférino. Pourquoi ne pas enlever le masque dès le départ et dire "Parti socialiste"? Peut-être croient-ils avoir une mauvaise image<br />
auprès des jeunes? Et ils ont sans doute raison. D'où le "faux-nez". C'est la même chose dans d'autres formations politiques. On fait ses preuves de meneur "agitprop"avant d'avoir le droit de jouer<br />
dans la cour des grands. Consolez vous: à droite, les jeunes de l'UMP sont encore plus ridicules.<br />
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F
Fanchon
21/12/2008 14:44
Oui, je suis tout à fait d'accord avec vous.<br />
C'est même une "hygiène d'esprit" si l'on peut dire.<br />
Bon après midi.
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On peut critiquer la gauche sans être de droite et la droite sans être de gauche. On peut être favorable aux idées sans l'être à ceux qui prétendent les mettre en oeuvre. Il semble que la politique<br />
soit devenue un métier où l'on fait carrière en suivant des filières et qui attire des gens dont l'ambition n'est pas (seulement) le bien commun. J'essaie d'être un peu léger dans mes articles. La<br />
dérision est une attitude philosophique.<br />
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N
Nettoue
20/12/2008 17:02
Le jour du Seigneur, voir le repos du guerrier, je veux bien... Mais nous sommes Samedi, que je sache... Alors ? <br />
Je t'embrasse mon Huron<br />
Nettoue
J'ai toujours l'impression que cette défense acharnée de l'existant : "touche pas à mon lycée!" est en fait comme une affirmation du fait que le lycée est actuellement parfait, qu'il ne peut y avoir mieux, que c'est le must! Mais en même temps tous se plaignent du lycée et les élèves des profs et les profs des élèves.... alors quoi? C'est juste pour le plaisir de jouer à la gueguerre? De se donner l'illusion d'avoir fait avancer le schmilblik?
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C'est seulement pour utiliser le surplus d'énergie des post-adolescents qui veulent jouer à la révolution (si maman assure l'intendance) pour a) mettre le gouvernement en difficulté, b) donner au<br />
PS un terrain d'entraînement pour ses jeunes militants. Le plus drôle, c'est que la FIDEL (qui se dit "organisation" lycéenne) est ce qu'on appelle un "faux-nez" du PS et que le "I" veut dire<br />
"indépendante". L'affaire dans laquelle est impliqué Julien Dray serait un transfert illégal de fonds entre la FIDEL, les Parrains de SOS Racisme (encore un faux-nez) et les poches<br />
du député PS.<br />
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