Les nouvelles qu'on nous donne, ce qu'on peut en faire et en penser sans laisser passer une occasion de ricaner. Et la vie quotidienne, ses hauts et ses bas. Pas vraiment politiquement correct et rarement consensuel.
Devant les côtes somaliennes, les navires du monde entier venaient pêcher et surpêcher en affamant les habitants de ces rivages.
Puis sont venus d'autres navires du monde entier qui ont déversé dans les eaux territoriales somaliennes les déchets dont personne ne voulait ailleurs. Les derniers poissons sont morts et les derniers pêcheurs ont eu des boutons.
Alors, ils se sont reconvertis dans la piraterie. A petite échelle d'abord. C'était déjà rentable.
Des "hommes d'affaires" (certains d'autres pays que la Somalie) s'en sont mêlés. Ils ont fourni des bateaux puissants, des armes, une logistique pour organiser les abordages, renseigner les pirates, accueillir les navires arraisonnés, héberger les otages et percevoir les rançons.
Et c'est devenu très rentable.
La communauté internationale ne sait que faire. Les armateurs non plus.
Même moi, je n'ai pas de solution! C'est dire si la situation est complexe!