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Les nouvelles qu'on nous donne, ce qu'on peut en faire et en penser sans laisser passer une occasion de ricaner. Et la vie quotidienne, ses hauts et ses bas. Pas vraiment politiquement correct et rarement consensuel.

365 (en comptant le 29 février)

Aujourd'hui Journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité.
L'Eglise catholique est contre.

Les autres jours de l'année, on essaiera de vivre dans la dignité.
C'est pas gagné non plus!
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O
Sans doute parce que "mourir dans la dignité" est une question dont les paramètres peuvent être appréhendés et concernent l'individu. "Vivre dans la dignité" dépend de trop de facteurs, sociaux , économiques et politiques. C'est en fait le problème fondamental de toutes les sociétés. Et il n'y a aucune polémique : tout le monde est en principe d'accord, le problème est sa réalisation.
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P
<br /> C'est vrai. L'euthanasie fait naître des réactions passionnelles. Elle touche au domaine de la morale, du droit et pas de l'économie ... sans parler de l'héritage du temps où la<br /> religion guidait les âmes et où les rois étaient propriétaires de leurs sujets. <br /> En revanche, l'expression "vivre dans la dignité", fait appel au rationnel, à la planification, au social, à l'économique. On discute, on négocie ... ce qui a permis à la France de ne pas<br /> encore ratifier la convention internationale de l'ONU relative aux droits des personnes handicapées.<br /> <br /> <br />
O
La douleur est le seul critère. Un malade ne doit pas souffirir. Les médecins ont mis trop longtemps à admettre qu'il faut tout faire pour qu'un malade souffre le moins possible. Le débit d'une perfusion antalgique est réglé en fonction de la demande du patient.<br /> Dr WO
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P
<br /> Bien!<br /> L'expression "mourir dans la dignité" suscite la polémique. "Vivre dans la dignité" (seconde partie de mon article) laisse indifférent.<br /> Amusant, non?<br /> <br /> <br />
O
On ne mesure plus la morphine quand elle est nécessaire.<br /> Dr WO
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P
<br /> C'est un progrès. Et qui juge de la nécessité?<br /> <br /> <br />
O
En pratique, ce n'est pas simple. Que des cas particuliers. En France la loi permet de contrôler les souffrances physiques jusqu'à ce que mort s'en suive. La difficulté vient de l'attitude à avoir devant des souffrances psychologiques, c'est dire le désespoir, sans que la vie elle-même soit ménacée. <br /> Dr WO
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P
<br /> <br /> C'est vrai, ce n'est pas simple. Mais ça l'est de séparer souffrance physique et psychologique (reliquat de la distinction religieuse entre l'ame et le corps?). <br /> Seul le psychiatre aurait alors le droit d'intervenir si la Faculté estime que les souffrances ne sont QUE psychologiques? <br /> <br /> <br /> <br />
S
J'ai eu le cas d'un ami proche qui souffrait d'un "Charcot". Il avait pris ses dispositions bien avant de ne plus pouvoir bouger que les yeux et il est mort en paix dans les bras de sa femme au moment qu'il avait choisi.
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P
<br /> On a tous eu des exemples autour de soi. Je me souviens d'un cancéreux en phase terminale à qui la morphine était mesurée et qui regrettait de ne plus pouvoir se lever pour se jeter par la fenêtre.<br /> <br /> <br />