Les nouvelles qu'on nous donne, ce qu'on peut en faire et en penser sans laisser passer une occasion de ricaner. Et la vie quotidienne, ses hauts et ses bas. Pas vraiment politiquement correct et rarement consensuel.
Il y avait un nid de merles dans la glycine, juste au dessus de la porte.
Deux petits sont tombés. L'un d'eux, dans la maison.
On l'a retrouvé dans un parapluie.
Nous les nourrissons toutes les heures avec des vers et autres insectes.
Au début, ça a été un peu difficile:
nous avons eu du mal à leur faire croire que nous étions des oiseaux.
Pour les premières becquées, il a fallu leur enfourner les asticots au fond du gosier
en leur ouvrant le bec par force.
Mais délicatement, hein!
Ils volètent maladroitement dans la grande cage où nous les avons placés.
Dans quelques jours, ils nous chanteront: "Vive la liberté!"