Les nouvelles qu'on nous donne, ce qu'on peut en faire et en penser sans laisser passer une occasion de ricaner. Et la vie quotidienne, ses hauts et ses bas. Pas vraiment politiquement correct et rarement consensuel.
Cet article est un hommage à Silvio Berlusconi, l'homme d'Etat, le comédien, l'homme de télé, l'amateur de putes jeunes et rondelettes, celui qui s'est gobergé jusquau bout, qui a tout eu: l'argent, les femmes et le pouvoir et qui a pu, en plus, se payer le luxe de se foutre de la terre entière.
Le seul dirigeant européen qui a assumé sans complexe aucun et en toute connaissance de cause les deux rôles: celui de roi et celui de bouffon
Tout en étant plus bling-bling que Sarko, plus riche qu'Hollande, plus rigolo que Fillon, plus queutard que DSK, plus va-de-la-gueule que Mélenchon, plus à droite que Marine, plus grenouilleur qu'un centriste, plus magouilleur que ... (là, on a le choix, vous mettez le nom que vous voulez), il a été celui qui a fait non pas une mais plusieurs télés encore plus merdiques et putassières que TF1, celui qui a fait les cornes au type qui est devant lui sur les photos officielles, qui a dit qu'Obama est "bronzé" et que Merckel n'est pas baisable, le beauf dans toute sa gloire, celui qui a mis (seulement symboliquement, hélas!) un coussin péteur sous le cul de tous les princes qui gouvernent ce monde, il a été le plus grand homme que cette époque de merde ait enfanté.
Les autres ne sont pas meilleurs que lui et souvent, ils sont pires mais ils en ont honte, ils se cachent derrière des mines austères et des discours pompeux, ils se drapent dans l'intérêt national et endossent le costume d'hommes providentiels.
Incompétents (voyez la crise), ils sont en plus ridicules.
Lui, il préférait être comique.
On le regrettera.