Les nouvelles qu'on nous donne, ce qu'on peut en faire et en penser sans laisser passer une occasion de ricaner. Et la vie quotidienne, ses hauts et ses bas. Pas vraiment politiquement correct et rarement consensuel.
Devedjian n'est pas content. Il est même triste. Le pauvre! Le remaniement l'a éjecté de son "ministère de la relance" et il vient de perdre en plus la présidence de l'UMP des Hauts-de-Seine,
Sarkozy père et fils viennent de s'occuper efficacement de son cas: le premier serait "intervenu" auprès de plusieurs élus pour leur demander de voter pour un certain Jean-Jacques Guillet, député et, dit-on, gaulliste pur et dur (arrêtez de rigoler). Le second aurait exercé des "pressions" sur des élus UMP pour les dissuader de voter pour lui. résultat: Guillet est élu avec un score de 64% des votants. Exit Patrick.
Candidat à sa propre succession à la présidence du Conseil Général, Devedjian semble avoir perdu quelques illusions sur l'amitié que lui porte la famille Sarko."Je ne doute pas que pour me faire battre à la présidence du conseil général, ils utiliseront la même méthode qu'aujourd'hui".
Mais dans la joie et dans la bonne humeur:"Le 15 octobre, j'ai été convoqué de toute urgence par Nicolas Sarkozy à l'Elysée. Il m'a dit que j'aurais bientôt 'une surprise'".
Sarko lui a fait la blague archi-connue: celle de la surprise et du cigare.
Et la surprise, c'est qu'il n'y a pas eu de cigare.
Il doit s'estimer heureux, Devedjian: il n'y avait pas de seau d'eau au dessus de la porte.