Les nouvelles qu'on nous donne, ce qu'on peut en faire et en penser sans laisser passer une occasion de ricaner. Et la vie quotidienne, ses hauts et ses bas. Pas vraiment politiquement correct et rarement consensuel.
Je rappelle à mes gentils lecteurs et à mes belles lectrices que je suis candidat aux prochaines élections présidentielles.
Mais, me direz-vous, et le budget? Et le programme? Et les meetings? Et le QG de campagne?
Je vous répondrai que je laisse à mes concurrents le soin de s'occuper de tout ça.
Ce sont eux qui travailleront pour moi.
A eux la véhémence en guise d'arguments, A eux les groupies hystériques. A eux les T-shirts passés sur les costumes et les banderoles agitées par les "jeunes" de leur parti. A eux les idéologies faute d'idées. A eux les grands mots pour couvrir les petits intérêts. A eux les brushings et le maquillage. A eux les "improvisations" soigneusement préparées par le Séguela de service. A eux les petites phrases et les coups bas. A eux l'oubli de leurs erreurs et l'auto-amnistie de leurs tripatouillages. A eux la chasse aux contributions en échange de promesses aux généreux donateurs. A eux les désistements pour le second tour. A eux les enregistrements grotesques de spots ineptes pour la campagne officielle à la télé.
Plus on les verra et moins ils séduiront.
Plus ils se montreront et moins on aura envie de les voir jusqu'en 2017.
Laissez-les donc faire MA campagne.
Et que ceux qui, quand même, ne voteront pas pour moi, ne viennent pas se plaindre après du maître qu'ils se seront choisi pour le cas fort improbable où je ne serais pas élu!