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Les nouvelles qu'on nous donne, ce qu'on peut en faire et en penser sans laisser passer une occasion de ricaner. Et la vie quotidienne, ses hauts et ses bas. Pas vraiment politiquement correct et rarement consensuel.

On finit par une chanson

Tout fout l'camp!  Rendez-vous compte: le moral des ménages américains est en baisse.

Et encore, eux, ils n'ont pas Hollande!  (source: Romandie.com).

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Plus inquiétant, ce tweet répercuté par Pierre Bergé qui semble refuser à ceux qui ne pensent pas comme lui non seulement le droit de manifester mais aussi celui de vivre,

À aller voir chez Corto.

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Tout fout l'camp, vous dis-je. Contrairement à la tradition, pour sa première messe, le nouveau pape n'a pas fait son homélie en latin mais en italien.

Pourtant, Brassens l'avait prévenu:

Tempête dans un bénitier,
Le souverain pontife avecque
Les évêques, les archevêques,
Nous font un satané chantier.

Ils ne savent pas ce qu'ils perdent,
Tous ces fichus calotins,
Sans le latin, sans le latin,
La messe nous emmerde.
A la fête liturgique,
Plus de grandes pompes, soudain,
Sans le latin, sans le latin,
Plus de mystère magique.
Le rite qui nous envoûte
S'avère alors anodin,
Sans le latin, sans le latin,
Et les fidèles s'en foutent.
O très Sainte Marie mère de
Dieu, dites à ces putains
De moines qu'ils nous emmerdent
Sans le latin.

Je ne suis pas le seul, morbleu!
Depuis que ces règles sévissent,
A ne plus me rendre à l'office
Dominical que quand il pleut.

Il ne savent pas ce qu'ils perdent
Tous ces fichus calotins,
Sans le latin, sans le latin,
La messe nous emmerde.
En renonçant à l'occulte,
Faudra qu'ils fassent tintin,
Sans le latin, sans le latin,
Pour le denier du culte.
A la saison printanière
Suisse, bedeau, sacristain,
Sans le latin, sans le latin
Feront l'église buissonnière,
O très Sainte Marie mère de
Dieu, dites à ces putains
De moines qu'ils nous emmerdent
Sans le latin.

Ces oiseaux sont des enragés,
Ces corbeaux qui scient, rognent, tranchent
La saine et bonne vieille branche
De la croix où ils sont perchés.

Ils ne savent pas ce qu'ils perdent,
Tous ces fichus calotins,
Sans le latin, sans le latin,
La messe nous emmerde.
Le vin du sacré calice
Se change en eau de boudin,
Sans le latin, sans le latin
Et ses vertus faiblissent.
A Lourdes, Sète ou bien Parme,
Comme à Quimper Corentin,
Le presbytère sans le latin
A perdu de son charme.
O très Sainte Marie mère de
Dieu, dites à ces putains
De moines qu'ils nous emmerdent
Sans le latin.

*******

Et bonjour chez vous!

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F
La messe est pour moi limitée aux mariages, baptêmes et enterrements même si je dois avouer que j'évite un maximum ces dernières cérémonies, j'ai toujours eu des excuses, j'étais trop loin. Mais<br /> comme vous le dites, tout fout l'camp, on ne respecte plus rien.<br /> <br /> Une fois de plus j'ai apprécié votre billet d'une part parce qu'il y a du Brassens (que j'adore) mais aussi parce qu'il m'a permis de découvrir la vraie gauche caviar et le reste grâce à Corto.<br /> <br /> Bonne soirée et bon dimanche.
Répondre
<br /> <br /> Merci de votre visite et des compliments que vous me faites.<br /> <br /> <br /> Bonne soirée à vous aussi.<br /> <br /> <br /> <br />
G
Pour finir sur ce sujet, sachez que je refuse absolument de "voir" la personne décédée, coutume qui m'est incompréhensible, je veux garder en mémoire le souvenir d'elle, vivante, et contrairement à<br /> ce qu'on entend régulièrement, : "Il était beau, ou elle était belle", les rares fois que j'ai été obligé de voir "un mort", je ne l'ai jamais trouvé beau, je ne trouve vraiment, mais alors<br /> vraiment aucun esthétisme à un cadavre.<br /> Enfin je vous remercie d'apprécier mes commentaires, cela me touche d'autant plus venant de votre part, je vous retourne, très sincèrement, le compliment, j'apprécie au plus haut point vos billets,<br /> vos idées rejoignent les miennes sur tout ce qui a de l'importance et même bien au delà.<br /> Amitiés. Gilles
Répondre
<br /> <br /> Il m'est arrivé de voir quelqu'un "rendre le dernier soupir". Curieusement, ce fut une expérience peu impressionnante. La vie s'arrête. Quelqu'un dit "c'est fini". Et c'est fini.<br /> <br /> <br /> Je ne peux que vous remercier de vos compliments.<br /> <br /> <br /> Amicalement.<br /> <br /> <br /> <br />
G
Cher Pangloss, je déteste les enterrements aussi, j'y assiste uniquement quand il s'agit des membres de la famille ou de la famille de bons amis pour témoigner mon affection ou mon amitié selon les<br /> cas et mon soutien mais c'est toujours une abominable corvée, je déteste voir les gens dans la peine et j'ai horreur d'un certain "voyeurisme" de circonstance. Je "m'arrange" pour que l'on remarque<br /> ma présence (pour le soutien) mais aussitôt je me fais très discret.... Pour finir, vous m'avez quand même fait sourire avec votre "humour noir", type d'humour que j'aime, vous le savez, comme la<br /> dérision qui nous permet "d'évacuer" (en partie) le stress et les idées sombres.<br /> Amitiés. Gilles
Répondre
<br /> <br /> Je partage votre point de vue sur les enterrements, cérémonies qui me mettent très mal à l'aise. Surtout quand c'est celui d'un proche. Je n'arrive pas à me défaire de cette impression que tout<br /> le cérémonial n'a pour objet de cacher qu'il s'agit surtout de se débarrasser du cadavre. Je préfère garder le souvenir pour moi et consoler ceux qui sont dans la peine.<br /> <br /> <br /> Sachez que j'apprécie vos commentaires.<br /> <br /> <br /> Amicalement.<br /> <br /> <br /> <br />
N
Il voyait drôlement juste, ce sacré Brassens. Leur messe<br /> est devenue ridicule avec l'arrivée de la "langue vulgaire"<br /> comme ils disaient au moment de Vatican II, quand ils ont cru avoir trouvé l'Amérique. Ils l'on trouvée, d'ailleurs,<br /> finalement, cinquante ans après, avec le Pape François, celui qui nettoie...<br /> Amitiés.
Répondre
<br /> <br /> Plus on en lève de mystère, de rites, d'obligations absurdes et d'interdits imbéciles, plus les religions s'affadissent, se diluent et disparaissent.<br /> <br /> <br /> Amicalement.<br /> <br /> <br /> <br />
N
Et bien tu sais quoi ? J'aimais l'atmosphère froide et sévère des murs où résonnait des choses que je ne comprenais pas étant petite ! J'aimais avec une sorte de crainte , plutôt d'oppression ce<br /> lieu mystérieux où le moindre chuchotement était banni en dehors de celui des prières ! Et je n'arrivais jamais à suivre sur mon missel et j'en faisais un défi !<br /> Plus tard, lorsque le latin me devint familier, j'ai beaucoup moins aimé la messe, elle ne me faisais plus peur !<br /> En son temps j'ai été une fervente de monseigneur Lefebvre et je ne vais plus à la messe, parce-que je ne crois plus en l'église !, mais le seigneur est resté mon berger, grâce à ma grand-mère Lina<br /> !<br /> Salut l'ami
Répondre
<br /> <br /> Chacun est libre de croire ou de ne pas croire... pour l'instant.<br /> <br /> <br /> Bonne journée.<br /> <br /> <br /> <br />