Les fuites d'eau fortement radioactive continuent à Fukushima. La question se pose: Croquignol, Ribouldinge et Filochard qui, jusqu'à présent, pilotaient les travaux pour Tepco, vont-ils pouvoir continuer à faire illusion? Il semblerait que non.
"Agacé par cette gestion de crise calamiteuse, aussi bien sur le plan opérationnel que médiatique, le gouvernement japonais tente de reprendre la main", nous dit Le Figaro.fr
Le premier ministre Shinzo Abe qui se débat dans la crise économique qui frappe le Japon et qui fait tourner la planche à billets en attendant des jours meilleurs est obligé de s'occuper aussi des résevoirs perçés, des écoulements inexpliqués et des mesures fantaisistes de Tepco. Il a donc décidé de "résoudre de façon radicale les ennuis à Fukushima".
Trois cent soixante millions d'euros seront consacrés à ce projet qui comprendra, entre autres choses, un "mur de glace" (késaco?) destiné à contenir les écoulements d'eau polluée vers l'océan Pacifique. Où ira-cette eau? Mystère!
On nous dit que "Des centaines de milliers de mètres cubes d'eau s'accumulent dangereusement dans les réservoirs. Le volontarisme affiché du gouvernement japonais empêchera difficilement ces cuves de fuir comme c'est le cas aujourd'hui."
Avouez qu'il y a de quoi s'inquiéter.
Mais il y a plus grave: "Certains observateurs soulignent que les annonces officielles visent à redorer l'image du pays à l'étranger avant que le comité olympique ne se prononce samedi sur l'attribution des Jeux d'été de 2020 auxquels la capitale Tokyo, située à moins de 250 km de Fukushima, est candidate."
Vous avez bien lu: incapable de gérer les conséquences dramatiques de la catastrophe de 2011, le gouvernement japonais se préoccupe quand même d'obtenir les Jeux olympiques de 2020. A ce moment, s'il n'y a pas de nouveau séisme et si la situation ne s'aggrave pas (qui est prêt à parier là dessus?), il faudra travailler encore trente ans (estimation officielle) pour démanteler la centrale.
Il y a du Pieds Nickelés là-dessous, vous dites-vous.
Effectivement, il semblerait que, sentant le vent tourner, nos amis aient réussi à quitter Tepco avant la débâcle (on commence à parler de liquidation) et à obtenir des postes de conseillers auprès du gouvernement japonais. Trois cent soixante millions d'euros! Ils n'allaient pas laisser échapper un tel pactole.
En route pour de nouvelles aventures!
Sacrés Ribouldinge! Sacré Croquignol! Sacré Filochard! Ils nous feront toujours rire.