Les nouvelles qu'on nous donne, ce qu'on peut en faire et en penser sans laisser passer une occasion de ricaner. Et la vie quotidienne, ses hauts et ses bas. Pas vraiment politiquement correct et rarement consensuel.
Dans l'affaire des sous-marins vendus au Pakistan, on nous répète que les commissions étaient "tout à fait légales". Elles étaient destinées à "emporter la décision" des acheteurs. A leur graisser la patte en d'autres termes. Ce qui s'appelle de la corruption.
Alors, je vous le demande: si celui qui corrrompt peut adopter, au nom de sa légalité, la posture d'un parfait honnête homme, quelle confiance le corrompu peut-il lui accorder?
Qui lui assure que ce parangon de vertu, saisi d'un scrupule tardif, ne va pas aller le dénoncer aux autorités supérieures et jeter son nom en pâture aux journaux à scandales?
Une seule solution: il faut qu'ils soient mouillés tous les deux et que, tous les deux, ils aient intérêt à étouffer à la fois le pognon et les indiscrétions. Qu'ils se partagent le gâteau.
D'où la nécessité absolue des rétro-commissions.
CQFD.